Sally Ross

© GAME TERRAIN SALLY ROSS

Dès le 18 mai, la galerie Rodolphe Janssen fera place aux nouvelles toiles de Sally Ross (1965, Morristown, New Jersey, vit et travaille à New York). Un événement en soi puisqu’il s’agit à la fois d’une nouvelle collaboration ainsi que de la troisième exposition personnelle de l’artiste depuis son refus en 2012 de poursuivre au sein du registre de la représentation. Son travail témoigne d’une fascination pour la peinture gestuelle mais également d’un goût pour le recyclage -elle intègre dans ses agencements des morceaux de toile, des objets du quotidien, des vêtements ou divers éléments que le hasard a mis sur son chemin. Les références qui surgissent spontanément? Anni Albers, Franz Kline, Jasper Johns ou Robert Rauschenberg. Alléché? On ne se prive pas d’un détour par le site de l’artiste -attention, l’intéressée à une homonyme à Melbourne- en ce qu’il permet de prendre la mesure d’une démarche aussi solide que passionnante. La vitrine Web en question s’ouvre sur une photo d’atelier dans laquelle se cachent les différents onglets. De 2013 à 2017, on fait défiler les toiles abstraites plus puissantes les unes que les autres. À la clef, une seule envie: en découvrir les contours expressifs grandeur nature.

www.sallyrossnyc.com

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