Ryan Gosling tout simplement

© Broadview/Action Press/Magnus Sundholm

Sex symbol discret à l’éternel sourire en coin, charmeur devant l’éternel et expert dans l’art du baiser (il a même reçu le best kiss award de MTV pour sa performance dans N’oublie jamais), Ryan Gosling a des allures de gendre idéal. Plus encore quand, sur une vidéo volée, on le voit s’interposer d’un calme olympien, à son image, pour calmer des mecs qui s’embrouillent dans les rues de New York. Pur produit marketing ou vrai chic type? Qui est vraiment ce beau gosse canadien qui a réalisé ses débuts au Mickey Mouse Club avec Christina Aguilera, Justin Timberlake et Britney Spears? Qui se cache derrière le chauffeur taiseux de Drive et le pianiste de jazz aux amours contrariées de La La Land? Nourri par Jennifer McGill, qui faisait avec lui partie de la bande à Mickey, Henry Bean, le réalisateur de The Believer dans lequel il incarnait un juif néonazi, Carey Mulligan ou encore Benoît Debie, le documentaire de Jana Buchholz tente de lever un coin du voile. Ils racontent le gamin victime de harcèlement qui souffre d’un trouble de l’attention, des débuts qui le vaccinent des séries télé (Hercule contre Arès), la perspicacité dans ses choix de films, même à l’eau de rose. Le jeu d’acteur minimaliste qui fait de lui une surface de projection idéale, le mec qui met régulièrement sa carrière entre parenthèses et son passage derrière la caméra, pour Lost River, tourné dans la ville sinistrée de Detroit. Portrait classique d’un enfant star, d’un type chevaleresque et d’un bourreau de travail qui a su garder la tête sur les épaules. Avec même un petit mot sur son groupe Dead Man’s Bones.

Documentaire de Jana Buchholz.

7

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content