Quoi de neuf à la télé cette semaine?

© ARTE France/Curiosity Stream
FocusVif.be Rédaction en ligne

Notre sélection de documentaires et films à ne pas manquer cette semaine du 12 au 18 août à la télé.

La Nuit des étoiles

Samedi 12 août dès 11h35 sur Arte

Programmation thématique

Ensemble de manifestations astronomiques estivales gratuites (soirées, conférences, expositions…) destinées au grand public, La Nuit des étoiles (d’abord “filantes”) a été créée en 1991 par l’Association française d’astronomie en vue de redonner le ciel aux gens, “leur permettant, dixit son cofondateur Hubert Reeves, d’observer ses splendeurs avec de bons télescopes et guidés par des amateurs experts en la matière”. Fidèle à ses habitudes, Arte accompagne sa 33e édition qui se tiendra les 11, 12 et 13 août d’une journée spéciale dédiée à l’espace. à 20 h 50, une série documentaire d’anticipation scientifique en quatre épisodes (L’Odyssée interstellaire) se demandera si la vie peut se développer sur une autre planète que la Terre. Mais la chaîne franco-allemande percera aussi Le Mystère de la matière noire (12 h 25), racontera L’Histoire du télescope Hubble (11 h 35) et de L’Odyssée Rosetta (13 h 25). Elle arpentera Mars, en quête de vie (15 h), se demandera comment aider moralement les astronautes dans leur mission de longue durée (15 h 55) et rencontrera Les Arpenteurs de l’espace (00 h 20). Décollage imminent. (J.B.)

Soy Libre

Lundi 14 août à 22h15 sur La Trois

Un documentaire de Laure Portier

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Que ce soit moi ou pas, je nierai les faits dans les deux cas. C’est pas moi qui vais avouer et c’est encore moins moi qui vais aller me rendre.” Laure Portier filme son frère torse nu, de nuit, pendant qu’il lave la vaisselle, puis en train de faire des dérapages avec son scooter et de taguer le métro. Arnaud raconte un parcours de vie cabossé. Il ne boit pas. Il ne fume pas. Il ne se drogue pas. Et il n’a jamais essayé de se suicider. Mais c’est compliqué d’être équilibré avec un père absent et une mère qui t’aime quand t’es dans la merde. “C’est déjà bien. Même si c’est parfois elle qui t’y fout.” Arnaud a grandi avec des étrangers et a subi les mêmes discriminations qu’eux. Il y a eu la psychiatrie, la famille d’accueil, le foyer… Les gardes à vue et la prison pour mineurs. Aujourd’hui, il veut s’en aller. En quête éperdue de liberté. “Pourquoi tu t’en vas?” “Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue?” D’Alicante à Lima, elle questionne sa vie. Il questionne son film et ce que vont en penser les bobos de la culture. Le portrait touchant et à fleur de peau d’un proche en crise. (J.B.)

Le plus grand Lavomatic du monde

Mercredi 16 août à 23h30 sur Arte

Un documentaire d’Auberi Edler

World’s Largest Laundromat. We Never Close”, promet l’enseigne de l’établissement. 1 300 mètres carrés, 300 machines…. À Berwyn, dans la banlieue déshéritée de Chicago, la laverie automatique de Tom Benson est une institution, un lieu de vie et un créateur de lien social pour des habitants désœuvrés. La plupart des clients sont des ouvriers. Un milieu d’où vient le patron qui voulait devenir prêtre mais a quitté le séminaire après huit ans d’étude. “Quand j’augmente le prix de 25 cents, je sais l’impact que ça a sur eux…” Tom est attentif à ce qui se passe autour de lui. “Ce que fait ce gouvernement impacte tout le monde dans la région de Chicago, explique-t-il. Si on a un problème avec sa carte de séjour, c’est plus angoissant qu’avant. Le souci, c’est que le quartier à l’est du nôtre a subi les raids de la police anti-immigration. Par conséquent, la population y a fortement diminué.” Alors Tom se demande comment attirer de nouveaux visages. Chez lui, on distribue des beignets, du café et des quartiers de pizza aux clients. On peut regarder la télé. Un clown divertit parfois les enfants… Il sort même son carnet de chèques pour financer la scolarité d’étudiants méritants.

© Darcy Padilla

“Tout tourne autour de l’argent. Vraiment. Mais vous pouvez aussi faire des choses magnifiques sans que ça vous empêche d’en gagner.” La réalisatrice Auberi Edler (Il était une fois… Rosetta, Torture propre: une invention américaine…) filme sa petite entreprise, celles et ceux qui y travaillent… Les employées payées au salaire minimum sont pour la plupart venues aux USA en quête du rêve américain. Elles racontent leurs parcours de vie et leurs aspirations. Se rêvaient hôtesse de l’air (“pour voyager”), avocate ou tout simplement femme au foyer. On assiste au divorce à distance de l’une. On va à l’église avec l’autre dont le fils a été abattu au hasard près d’un arrêt de bus… Une plongée nuancée dans l’Amérique des déshérités.

The Mamas and the Papas – California Dreamin’

Vendredi 18 août à 23h15 sur Arte

Un documentaire de France Swimberge.

Associés à leurs mélodies pop, solaires et harmonieuses, les Mamas and The Papas incarnent pour beaucoup l’idéal hippie. La vie en communauté, les fleurs et les feux de camps. Mais derrière cette image édulcorée se cache une réalité bien plus sombre. “Ils n’étaient pas des hippies doux comme agneaux. Loin de là. Ils n’avaient peur de rien. Ils étaient impulsifs. Le nom du groupe est inspiré par les Hells Angels”, note l’un. “Dans sa biographie, John Phillips écrit qu’il s’injectait de l’héroïne dans le pied. Car c’était les seules veines qu’il lui restait à piquer, commente l’autre. Bon sang! Et après, les Guns N’ Roses se prennent pour des rebelles…

© collection privée

La réalisatrice France Swimberge, à qui l’on devait déjà des documentaires sur Aretha Franklin et Cat Stevens, retrace l’histoire de deux hommes et deux femmes qui voulaient profiter de leur jeunesse et s’éloigner de la société conservatrice. Ils se sont rencontrés autour d’un morceau de sucre au LSD, ont affirmé les principes de la contre-culture et rencontré un succès fulgurant qu’ils n’ont pas réussi à gérer.

Leurs biographes respectifs, le musicien David Crosby, le photographe Henry Diltz qui a photographié tous ses amis de Laurel Canyon (“Certains sont devenus célèbres”) et le critique musical britannique Barney Hoskyns, auteur de Waiting for the Sun, une histoire de la musique à Los Angeles, racontent l’épopée improbable du couple Phillips, de Denny Doherty et de Mama Cass. Cette impertinente jeune fille juive originaire de Baltimore chez qui les Beatles et les Stones s’arrêtaient quand ils étaient de passage à Los Angeles. Cette mère célibataire à un moment où ça ne se faisait pas, qui a créé ses propres codes et redéfini la notion de star féminine pour mourir prématurément d’une crise cardiaque à 32 ans. California Dreamin’, Monday Monday… La success story et la chute d’un groupe qui à ses débuts dormait à même le sol dans un appartement sans électricité, s’éclairait à la bougie, piquait sa viande au supermarché du coin et cuisinait sur un radiateur…

Bandits, bandits

Vendredi 18 août à 01h10 sur Arte

Film fantastique de Terry Gilliam. Avec Craig Warnock, Sean Connery, John Cleese. 1981.

Un succès aussi grand qu’inattendu accueillit aux États-Unis et dans quelques autres contrées ce film d’aventures fantastiques du génial Terry Gilliam. Le futur cinéaste de Brazil et de L’Armée des douze singes voyait ainsi reconnu un talent et une originalité nourris au sein du groupe comique des Monty Python, puis exprimée une première fois en solo dans le déjà prometteur Jabberwocky en 1977. Bandits, bandits (Time Bandits en VO) nous emmène dans la vie d’un gamin de 11 ans, passionné d’histoire antique et qui voit un chevalier en armure sortir de… l’armoire de sa chambre. Un tunnel spatio-temporel s’ouvre là, que Kevin empruntera pour être projeté dans un passé plein de dangers mais aussi de merveilleuses surprises. Aussi passionnant pour un public adulte que pour de jeunes spectateurs, le film fourmille d’idées formidables et d’irrésistibles élans visuels. John Cleese et Michael Palin, complices de Gilliam dans les Monty Python, sont de la partie. Mais c’est Sean Connery qui étonne le plus dans le personnage du roi Agamemnon. (L.D.)

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