Pleasure Principle

« Pleasure Principle »

Monté par Paul Speedy Ramon, le batteur de Bryan’s Magic Tears aussi croisé avec Marietta et La Secte du Futur, Pleasure Principle déboule avec un premier album bordélique à souhait et permet au label parisien Born Bad de terminer l’année comme (avec son déglingué Villejuif Underground) il l’avait commencée. Comprenez dans un surprenant foutoir pop. On retrouve d’ailleurs Adam Karakos du Villejuif dans ce supergroupe nonchalant qui regarde autant du coté des jeunes gens modernes que de Manchester, de la Jamaïque, du Ghana, de Tahiti, du Congo et de l’Italie. Puis aussi Guillaume Rottier membre de Rendez-Vous, Nikolaj Boursniev de Quetznal Snakes et Milia Colombani de Belmont Witch. Présenté comme un best of (2015-2018), Pleasure Principle est une claque qui laisserait des traces sur les postérieurs des cancres les plus potelés. Il y a du kraut, du reggae, des rythmes orientaux, un coin d’Haçienda et plein d’autres choses encore sur ces treize cartes postales d’un Paris interlope. Pleasure Principle (« le principe de plaisir ») était déjà un concept de psychanalyse popularisé par Freud, un album de Gary Numan et un film porno avec Titof. C’est désormais un groupe français avec lequel il faudra compter. Un groupe qui aime la pop synthétique, se fait mixer par Olivier Demeaux (Cheveu) et invite Paula de J.C. Satàn. Pleasure Principle évoque l’incertitude de l’avenir avec le sens de l’humour. La Femme, Primal Scream, Telex et la piste d’une boîte de nuit droguée à 6 heures du matin. « Une légende raconte que si on l’écoute de A à Z, Lara Croft se met à poil à la fin », plaisantent-ils sur Facebook au sujet du disque. L’essayer, c’est l’adopter.

Distribué par Born Bad.

8

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content