LES FÊTES DE FIN D’ANNÉE SONT UNE PÉRIODE PRIVILÉGIÉE POUR ACQUÉRIR UN NOUVEL APPAREIL. COMPACT, REFLEX OU BRIDGE, LE CHOIX NE DOIT PAS VOUS METTRE DANS L’EMBARRAS.

La déferlante des smartphones n’y fait rien: les ventes d’appareils photo enregistrent encore une croissance, principalement dans le domaine des reflex, alors que les compacts sont à la peine. Cette année, il s’agit moins de s’équiper que de se rééquiper ou de compléter son matériel par un deuxième appareil plus performant.

Tous experts. La traditionnelle segmentation qui scindait appareil grand public et modèle pro s’estompe et les fabricants changent de braquet pour produire des boîtiers dotés des atouts des pros. C’est le cas des Nikon P7000 et Canon G12 qui offrent, comme sur leurs reflex, un véritable viseur optique. D’autres bénéficient de fonctionnalités avancées comme le mode manuel, le contrôle de la profondeur de champ ou une sensibilité élevée.

Frontières floues. Sorti de la catégorie des compacts bijoux destinés à la photographie occasionnelle, on se perd facilement entre les différents types de boîtiers  » experts « . Les compacts pros qui prétendent rivaliser avec les reflex se destinent d’ailleurs aux photographes éclairés cherchant un second appareil -de reportage- plus discret. Si les bridges continuent leur vie commerciale, ils sont menacés par les compaflex et leurs deux arguments massifs: compacité et polyvalence optique. Comme les reflex, ils chaussent différents objectifs, mais leur volent aussi la richesse de leurs réglages. A l’option « tout auto » s’ajoutent les modes priorité vitesse/ouverture, priorité flash ou encore débrayage manuel.

Etre sensible. Réussir un portrait de nuit est toujours délicat. Il est souvent conseillé d’utiliser un trépied et de demander à son modèle de rester figé le temps de la pose. Pas toujours possible! C’est pourquoi, afin de saisir au mieux les nuances de la lumière, la surface sensible des capteurs numériques s’est nettement accrue ces dernières années. Ce qui n’induit pas nécessairement une augmentation du nombre de pixels. L’objectif poursuivi est plutôt « d’étaler » au mieux leur nombre pour obtenir une meilleure sensibilité. Une bonne reproduction des scènes de nuit est obtenue avec un réglage supérieur à 800 ISO.

Bien campé. La montée en sensibilité n’est pas la seule solution pour capturer des images par faible éclairage. Tous les appareils sont munis de stabilisateurs, mais deux technologies se concurrencent. La première déplace automatiquement le capteur pour compenser les mouvements du photographe. On parle alors de stabilisation sur l’appareil en opposition à la stabilisation sur l’objectif. Cette dernière est plus précise mais plus coûteuse.

Vidéo à gogo. Il n’a pas fallu longtemps aux fabricants d’appareils photos pour intégrer des fonctions vidéo. Mieux, « l’autofocus en continu » suit les déplacements des personnages filmés à la manière de « vrais » caméscopes. Attention, sur un travelling, les compacts, même experts, se contenteront d’une mise au point sur les protagonistes du premier plan. Pour jouer sur la profondeur de champ, il faudra se tourner vers des reflex quasi-pros. n

AMAURY DE LAROQUE

LEXIQUE

RAW: C’est le format brut de capteur, sans compression ni dégradation. Un logiciel de traitement de l’image permettra de corriger quasiment toutes les erreurs de la prise de vue.

COMPAFLEX : Cette catégorie d’appareils fait le pont entre les compacts et les reflex. Aux premiers, elle prend la compacité et les menus automatiques. Au second, les objectifs interchangeables et les réglages manuels.

AUTOFOCUS EN CONTINU : La mise au point s’est adaptée à la fonction vidéo des appareils photos. En suivant le sujet filmé, l’autofocus règle l’objectif en permanence pour conserver la meilleure netteté possible sur le sujet.

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