Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

Le Sunday Times vient de dresser le Top 10 des fortunes anglaises. C’est un inconnu du grand public qui devance de quelques centaines de millions de livres McCartney, Sting et Oasis…

Même écornées par l’écroulement des subprimes, les grandes fortunes de la pop anglaise ne se portent pas si mal. Au numéro 10 du rigoureux classement établi par le Sunday Times: Sir Tim Rice, parolier de comédies musicales internationales ( Evita, Jesus-Christ Superstar). Son avoir est estimé à 158 millions d’euros. Correct mais dans le cas des musicals, il est préférable d’écrire la musique: le comparse de Rice, le compositeur Sir Andrew Lloyd Webber, plafonne à 847,5 millions d’euros, trustant ainsi la seconde place. Il nargue la panoplie des Beatles/Stones: Sir Paul McCartney (photo) arrive en troisième position, riche de 497 millions d’euros, même s’il a perdu dans la récente tempête financière la bagatelle de 68 millions d’euros… Il devance son rival Sir Mick Jagger (numéro 6), pointé à 214 millions d’euros et Sir Elton John (numéro 8), qui doit se contenter d’un modeste 198 millions d’euros. Les rockers non encore anoblis sont-ils à la traîne? Sting pointe à la septième place (203 millions d’euros), Keith Richards est ex aequo avec Elton et la famille du défunt George Harrison, occupe la neuvième position, créditée de 158 millions d’euros. Alors qu’Oasis n’atteint pas le Top 10 – les frères Gallagher plafonnent à 58,7 millions d’euros -, ce sont les non-musiciens qui occupent les très jolies première, quatrième et cinquième places du classement. Ainsi, Simon Fuller, juré célèbre d’ American Idol, également producteur, est deux fois plus nanti que la famille Harrison: 339 millions d’euros. Un autre producteur de shows anglais ( Les Misérables, Le fantôme de l’Opéra),Sir Cameron Mackintosh, est quatrième (395,5 millions d’euros), loin derrière le numéro un absolu qui les écrase tous, Clive Calder, lesté de 1,46 milliard d’euros! Calder est le patron des labelsZomba et Jive Records qu’il a revendus en 2002 au géant allemand Bertelsmann, donnant au monde entier les merveilles culturelles que sont Britney Spears et les Backstreet Boys… l

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