L’Homme au crâne rasé

Fran. Un prénom scandé comme une incantation . Ainsi débute L’Homme au crâne rasé. Fran, jeune fille blonde et mystérieuse, ouvre et clôt le film. Elle est la passeuse, celle qui fait jaillir et guide l’histoire. Govert Miereveld, père de famille ordinaire, enseigne dans une école de filles. Il nourrit un amour secret pour l’une de ses élèves, Fran. Elle fait de sa vie un rêve éveillé, qui bientôt vire au cauchemar. Govert est submergé par cette passion déraisonnable. Jusqu’à perdre pied? C’est tout l’enjeu du film. Bientôt Éros est rejoint par Thanatos. Les symboles se croisent et se répondent dans ce premier long métrage d’un pionnier du cinéma belge, héros du réalisme magique reconnu dans le monde entier.

D’André Delvaux. Avec Senne Rouffaer, Beata Tyszkiewicz, Hector Camerlynck. 1 h 34. 1966. Disponible sur Avila.

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