La Foire aux vanités

© ZDF/ITV/ROBERT VIGLASKY

Avant de devenir le titre d’un fleuron de la presse lifestyle, Vanity Fair ( La Foire aux vanités) est un roman signé William Makepeace Thackeray, publié en 1846. Une chronique mordante de l’Angleterre du début du XIXe siècle, celle de la morale victorienne, pendant britannique de l’oeuvre de Balzac. Cette douzième adaptation en plus de 100 ans, tous écrans confondus, bénéficie d’une lecture moderne du thème de l’ascension sociale, en l’occurrence celle d’une femme dénuée de tout sauf d’intelligence et de charmes, Becky Sharp (Olivia Cooke). Orpheline et gouvernante, elle grimpe le long de la pyramide sociale jusqu’à parvenir à la cour du roi George IV, non sans connaître déconvenues et plafonds de verre, et éprouver le goût prononcé de l’humain pour la vanité, les coups bas, l’arrivisme. La réalisation ressemble à s’y méprendre à la télévision des années 70, avec ses halos brumeux enluminant les cadres, ses décors de stuc et ses mises en scène figées. Étrange classicisme qui éteint quelque peu l’ambition résolument moderne de l’ensemble.

Série créée et écrite par Gwyneth Hughes. Avec Olivia Cooke, Tom Bateman, Claudia Jessie.

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