Kim Novak, l’âme rebelle d’Hollywood

© Arte France / Tangerine Production

C’est le portrait d’une résistante, d’une insoumise dans l’âme. L’histoire d’une rebelle au cœur du système qui s’est constamment battue pour rester elle-même dans un milieu où on faisait bien peu de cas des désidératas. C’est le destin improbable d’une fille qui se rêvait peintre, qui est partie se promener à travers les États-Unis pour promouvoir des réfrigérateurs et est devenue une star de cinéma. À la fin des années 50, ses films faisaient plus d’entrées que ceux de Marilyn Monroe et de John Wayne réunis. À défaut de conserver son prénom (elle aussi à la base s’appelle Marilyn), Kim Novak a passé sa vie à se battre pour maîtriser son apparence et son esprit dans un monde où on considérait les comédiennes comme des morceaux de viande (“comme à la boucherie”). Le but du studio était de remplacer sa vedette Rita Hayworth. “J’étais comme une petite fille qu’on aurait déguisée. C’était effrayant.” Alors elle mangeait en cachette, allait faire des retouches à son eyeliner, ce qui rendait furieux les maquilleurs. Le documentaire de Jessica Menendez raconte l’inoubliable blonde hitchcockienne de Sueurs froides, son bras de fer avec les studios et leurs contrats abusifs, son histoire avec Sammy Davis Jr. à un moment où les relations interraciales étaient encore taboues, et la création de sa propre société de production. Le 13 février, Kim Novak fêtera ses 90 ans…

Documentaire de Jessica Menendez.

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