Hasil Adkins

11/04/2003

Jean-Marc Barbieux: « Les règles de base, c’est de ne pas s’attaquer deux fois au même personnage et de ne pas parler des morts. Les morts n’ont pas besoin de nous. Autant donner la parole aux vivants. En plus, on a rencontré pas mal de gens borderlines. Et certains ont déjà disparu. De Bo Diddley à Ray Barretto en passant par Isaac Hayes et Hasil Adkins, oui… Lux Interior aussi. Les Cramps servaient de passerelle vers tous ces gens différents. Adkins vivait dans une caravane du Wisconsin. Notre journaliste l’a rencontré six mois avant qu’il meure. Il lui avait donné une caisse de cassettes en lui disant: « Tu retournes en Europe, tu peux faire de moi une star. » Mais je pense qu’il ne l’avait pas reprise tellement elle était lourde. Six mois après, tout cramait dans l’incendie de sa caravane. Adkins avait inventé le punk et les chansons méchantes quand tout le monde en était encore à célébrer l’amour. C’est le genre de personnage qu’on aime bien et qui l’a payé cher. »

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