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Glen Hansard
« Between Two Shores »
On garde en mémoire un concert au Cirque Royal à l’automne 2012 où Hansard ramenait d’anciennes brises marines soul-rock-celtique, visant les infinis d’ Astral Weeks sur les traces assumées du génie Van Morrison. Avec cette impression rare, en fin de soirée, d’être arrivé à bon port avant d’aborder les tribulations nocturnes, moins musicales. Cinq années ont passé depuis l’époque célébrant le disque d’alors – Rhythm and Repose- avec un second album Didn’t He Ramble, exposant en 2015 le chanteur-compositeur irlandais (1970) comme compagnon de route plutôt que suiveur du meilleur rock’n’blues. Sur ce troisième solo à la pochette seventies, l’introspection grimpe d’un niveau, le titre Between Two Shores ciblant l’état d’esprit du navigateur Hansard, amateur de voile, entre plusieurs continents, plusieurs sentiments. Incluant l’appel à l’amoureuse, somptueux ( Time Will Be the Healer), et le coup de gueule rythmé face aux conservatismes dévorants de Trump et consorts ( Wheels on Fire). Si les deux premiers titres rappellent incidemment Creedence puis les Stones, à partir du troisième l’album conforte un axe soul usant volontiers du vocabulaire de genre: notes grasses d’orgue profond, cuivres entre joie et crépuscule, riffs de guitares arrachées à la torpeur. Et cette voix qui balade au mieux doutes comme désirs sur les chansons lentes, les attachants Setting Forth, Lucky Man, One Of Us Must Lose ou Your Heart’s Not In It.
![Glen Hansard](https://img.static-rmg.be/a/view/q75/w/h/4112180/5808803-jpg.jpg)
Ph.C.
Distribué par Pias.
8
Le 13/02 à l’Ancienne Belgique.
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