Geschakeld II
» Sander Buijk joue ici la nouvelle Méduse: il pétrifie nos amours. Le béton, matériau relativement peu courant en arts plastiques, est symbole d’indestructibilité. Il a le pouvoir de figer son sujet et de passer les siècles sans s’altérer, à l’image des blockhaus qui mettent à l’abri des tirs. Ici, ce sont les tirs du temps et son altération dont il veut nous protéger. Si les personnages de Sander Buijk font appel à l’imaginaire et aux codes de l’enfance par leur esthétisme, il sont pourtant dans une situation adulte d’amour caché. Dans notre société, la passion amoureuse peut être dangereuse et c’est donc un matériau noble et beau, le bronze, qui le protège des regards et des coups. Asexués, les personnages de Buijk peuvent évoquer toutes les amours et donc s’adressent à chacun de nous et peuvent tout à la fois dénoncer l’intolérance ou prôner la pudicité.«
POURQUOI / POUR QUI? Un manifeste d’amour et de nostalgie figuré dans un matériau éternel et solide. Pour amoureux.
COMBIEN? 3 350 euros
de Sander Buijk (30 cm, sculpture en bronze et en béton)
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