Free to Run

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Il y a un peu plus d’un an, un livre lui a emboîté la foulée. Retraçant à son tour l’Histoire de la course à pied des seventies à nos jours. En 2016, après sept longues années de travail à recueillir les témoignages et à fouiller dans les images d’archives, Pierre Morath sortait le passionnant Free to Run. Au milieu des années 90, Morath, lui-même athlète, se blesse gravement au tendon d’Achille alors qu’il espère se qualifier pour les Jeux Olympiques d’Atlanta sur 1 500 mètres. Étudiant en Histoire et en journalisme, le Suisse signe plusieurs ouvrages sur le sport et la politique avant de s’essayer avec succès à l’exercice du documentaire. Les Règles du jeu qu’il a coréalisé se penchait sur le monde du hockey sur glace. Free to Run est une ode à la course à pied, un hommage à ses pionniers et un formidable appel à la liberté. Car il fut un temps pas si lointain où les coureurs étaient considérés comme des cinglés au point que certains, gênés à l’idée d’être vus en public, couraient la nuit, toujours prêts à se planquer dans un fossé. Un temps où on croisait cinq runners en une heure de jogging à Central Park et où les femmes étaient interdites de compétition sur les distances dépassant les 100 mètres. La première à avoir franchi la ligne d’arrivée d’un marathon (Kathrine Switzer) et le James Dean de la piste décédé à 24 ans dans un accident de voiture (Steve Prefontaine) sont quelques-uns des héros de ce film à voir ou à revoir. Run run run…

Documentaire de Pierre Morath.

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