the untouchables de brian de palma, 1987

L’exception confirmant la règle: De Palma transpose, de grandiose façon, Les Incorruptibles, signant un mémorable film de gangsters où il se permet de citer Le cuirassé Potemkine non sans offrir à Kevin Costner l’un de ses meilleurs rôles sous les traits d’Eliot Ness. Le même De Palma récidivera dix ans plus tard avec Mission: Impossible, adaptation libre et enlevée de la fameuse série.

the Avengers de jeremiah chechik, 1998

Jeremiah Chechik, un tâcheron ayant à son actif un remake de sinistre mémoire des Diaboliques, s’attaque à la mythique série britannique. Nul n’échappe au massacre, pas même un casting de rêve réunissant Ralph Fiennes, Uma Thurman et Sean Connery. John Steed et Emma Peel auront toutefois le dernier mot: Chechik a, depuis, été renvoyé à ses études… télévisuelles.

Wild Wild West de barry sonnenfeld, 1999

Auteur de deux adaptations réussies de The Addams Family, Barry Sonnenfeld s’attèle aux Mystères de l’Ouest, flanqué de Will Smith, l’un de ses Men in Black. Le concept hybride de la série supporte difficilement – euphémisme! – le transfert au grand écran, antienne maintes fois vérifiée, du Saint (Val Kilmer en Simon Templar, on en rit encore) à Bewitched (Ma sorcière bien aimée).

Miami Vice de michael mann, 2006

Le grand Michael Mann se casse les dents sur l’adaptation d’une série mythique (dont il avait écrit l’un des épisodes). Tout au plus si l’esthétique du réalisateur de Heat échappe à la confusion d’ensemble. Jouant lui aussi sur les deux tableaux, David Lynch n’avait laissé à personne d’autre le soin de réaliser après-coup Fire Walk with Me, le prequel à sa légendaire série Twin Peaks

Sex and the City de michael patrick king, 2008

Dernière en date des séries mythiques à s’inviter sur le grand écran, Sex and the City conserve son quatuor d’interprètes fétiches mais se déleste, chemin faisant, de toutes ses audaces et aspérités, pour se muer en comédie romantique mollassonne doublée d’un défilé de mode s’étirant sur 2 h 30. On en baille encore d’ennui. Non sans s’interroger, angoissé: à qui le tour?

J.F. PL.

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