Dean Martin, King of Cool

© oPsie Randolph/Michael Ochs Archives

Il a occupé un rôle dans la vie de Jerry Lewis, son binôme de scène et de cinéma, une fonction que personne n’a pu exercer par la suite. Pas même ses épouses. C’est le propre fils de Jerry qui le dit. Et quand Kennedy n’a pas voulu de Sammy Davis Jr. à son investiture alors qu’il avait été soutenu dans sa campagne présidentielle par le rat pack (leur club de crooners), il a décidé de ne pas y aller non plus. Même Elvis Presley et Frank Sinatra auraient aimé être aussi cool que Dean Martin… Être cool, comme disait Hemingway, c’est “être élégant sous la pression”. Et en termes d’élégance, Dean Martin en connaissait un rayon. Né en 1917 à Steubenville, dans l’Ohio, de l’union d’un coiffeur et d’une couturière, Dino Paul Crocetti a grandi avec la musique d’Enrico Caruso, a bossé dans une mine de charbon, puis a été croupier dans un bureau de tabac avant de faire carrière dans le monde du spectacle et de devenir le King of Cool. Acteur, chanteur et danseur, romantique et comique, farceur et crooner, Dean Martin a tout fait. Et en même temps s’il vous plaît. Dean, c’est 750 chansons, 60 films (Le Bal des maudits, Rio Bravo…) et 20 ans de télévision. Abreuvé par le comédien Jon Hamm, le réalisateur Peter Bogdanovich, son pote James Woods et des membres de sa famille, le documentaire de Tom Donahue brosse le portrait d’un homme insaisissable qui n’aimait pas le compromis et n’a jamais pris sa carrière au sérieux.

Documentaire de Tom Donahue.

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