Captain Death

La Mort est en chasse, et elle n’est pas contente. Elle qui parcourt la galaxie pour maintenir l’équilibre de l’univers en éliminant les espèces les plus dangereuses, pensait s’être enfin débarrassée de ces nuisibles d’humains ( » niveau de conscience: 2/20, capacité d’évolution: 6,2/20, utilité: médiocre« ) en allant au plus simple -l’explosion de la planète. Or non, 187 fuyards se sont éparpillés dans la galaxie. Il en reste désormais sept (La Mort a eu besoin de trois ans, trois mois et trois semaines pour dégommer les 180 autres), qui ont bien l’intention de vendre chèrement leur peau ou, mieux, d’échapper à la mort. Compliqué, spectaculaire et pas sans risque, mais, qui sait, peut-être faisable pour l’un ou l’autre d’entre eux… Pour le savoir, il faudra déguster ce Captain Death qui tue, excellente petite brique en bichromie orangée, pur objet de divertissement pop, nourri de mangas, de pulps et de séries Z revisitées à la française, sauce Lastman: l’auteur Alexis Bacci, formé à l’animation aux Gobelins et aux storyboards en Italie, s’était déjà fait les dents sur le premier Lastman Stories, qui en gardait l’univers mais se passait de Bastien Vivès. On en retrouve ici l’esprit et le découpage, avec un dessin synthétique qui rappelle cette fois le Brüno de Biotope. Bref, longue vie à Captain Death!

D’Alexis Bacci, éditions Casterman, 240 pages.

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