Belmondo, le magnifique

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Documentaire de Bruno Sevaistre.

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Éternel déconneur, il ne fonctionne qu’à la reconnaissance populaire. Ancien boxeur devenu l’as de la cascade, il a surfé sur la Nouvelle Vague et détrôné les rois du box office. Loin des canons de la beauté d’alors, Jean-Paul Belmondo se démarque par sa bonne humeur et son physique. Fils de bonne famille (le père est sculpteur, la mère artiste peintre), le jeune Jean-Paul est indiscipliné. Études classiques. Conservatoire. Il fait ses débuts sur les planches dans les bistros et les campings avec la pièce Mon ami le cambrioleur mais s’enfuit de la tournée avec Guy Bedos, en stop dans un camion de farine. Godard et ses méthodes lui permettent d’inventer une nouvelle manière de jouer. Belmondo, c’est le pote de Rochefort et Marielle qui aime enfiler les gants et organiser de fausses bagarres. Le mec avec qui on joue au foot les dimanches (au but, son éternel goût du plongeon…). Et l’acteur qu’un bras d’honneur prive à tout jamais de la Comédie-Française. Le documentaire de Bruno Sevaistre dépeint sa romance avec Ursula Andress, sa rivalité avec Delon, sa relation d’amour/ haine avec Melville et son entente avec de Broca. Le tournage de ses films physiques comme Cartouche (sans doublure déjà) et celui de Un Singe en hiver avec Verneuil et Gabin. Les conseils du cascadeur Gil Delamare, les chevilles foulées et les poulies en pleine figure… Belmondo, le magnifique raconte un homme dont le nom est devenu une marque à part entière et a fini par se décliner comme un logo sur les affiches. Sacré Bebel…

J.B.

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