Bananagun

« The True Story of Bananagun »

Alors que l’Australie vient d’annoncer le confinement de Melbourne pour six semaines, les habitants se ruant dans les supermarchés pour se préparer à l’enfermement, c’est un disque voyageur, furieusement contagieux, bronzant et brûlant sous le soleil des antipodes que nous envoient les éminemment sympathiques Bananagun. Emmené par le chanteur, guitariste et flûtiste Nick Van Bakel (The Frowning Clouds), Bananagun met la musique en couleurs et dégaine un premier album joyeux qui danse sur la plage et remue du popotin sous les cocotiers. Quelque part entre The Babe Rainbow et Cannibale, Fela Kuti et Os Mutantes, ce quintet de kangourous fumeurs de pétards a l’esprit vagabond et signe une ode à la nature. Il vous emmènera dans des jungles tropicales et dans des steppes désertiques, vous embarquera dans des fêtes brésiliennes familiales et dans des clubs nigérians enfants non admis. Plus drôle que politique, The True Story of Bananagun, « c’est un combat non violent. C’est le mec qui fait un braquage avec une banane plutôt qu’un pistolet et dit aux autorités de ne pas se prendre trop au sérieux. » The True Story of Bananagun n’est pas une blague pour autant, c’est la bande originale idéale de votre apéro estival. Le message épicurien et hédoniste d’un mec qui a quitté la vie urbaine et punk de Melbourne et s’est installé dans une région connue pour ses sources d’eau minérale. Pop psychédélique, afrobeat, tropicalia… Ces onze chansons vont vous donner le sourire et vous mettre des fourmis dans les jambes. Van Bakel, qui a exercé différents boulots de jardinier et étudié l’horticulture, aime les promenades dans les arbres et les champignons magiques. Prêts pour une séance d’accrobranche?