Ballaké Sissoko

« A Touma »

Sept mois à peine après la parution d’un album de duos -avec entre autres Salif Keita, Feu! Chatterton et Camille-, le musicien malien revient en pure échappée solo. Pureté (le titre en VF), mot possiblement suspect en matière musicale ou autre, épouse ici les contours de la kora et de ses 21 cordes cristallines. L’instrument sonne à la manière d’une harpe et, dans les doigts virtuoses de Ballaké, l’espace semble élargi, voire cosmique. Nourri à la manière d’un orchestre entier alors que la kora est bel et bien solitaire, propre à pousser la méditation dans ses retranchements les plus hypnotiques. La musique évoque parfois un jazz teinté afro ( Akilimaya) ou même les infinis russes de la balalaïka ( Mande Tabolo). Rappelant que l’appellation « musique du monde », pas fortuite, est aussi une nourriture de la pensée, de l’esprit et du plaisir.

Distribué par No Format.

7

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