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© FRANCIS BACON, THREE PORTRAITS. POSTHUMOUS PORTRAIT OF GEORGE DYER, SELF-PORTRAIT, PORTRAIT OF LUCIAN FREUD, 1973 (LEFT PANEL)

On le considère comme le père de l’art vidéo. Moins pour avoir exposé des téléviseurs bidouillés en 1963, afin de mettre en scène la plasticité de l’image, que pour avoir, deux ans plus tard, filmé le pape dans une rue de New York au moyen d’une caméra Sony Portapak. Un geste qu’il présentera à tous comme avènement d’un art du futur. Bien vu. Au bout du compte, Nam June Paik a les honneurs d’une exposition majeure à Londres (Tate Modern, du 17/10 au 09/02). Autre grande figure de l’art contemporain à faire parler d’elle, toujours bien vivante au contraire du pionnier coréen évoqué, Marina Abramovic retourne dans sa ville natale, Belgrade, à la faveur d’une rétrospective tonitruante, en forme de retour sur 50 ans de pratique, intitulée The Cleaner (Museum of Contemporary Art, du 21/09 au 20/01). À Paris, le Centre Pompidou programme Bacon. En toutes lettres (du 11/09 au 20/01), un accrochage qui réunit des peintures de 1971 à ses dernières oeuvres en 1992. Le commissaire de l’événement, Didier Ottinger, a choisi un angle inédit et plutôt passionnant, à savoir l’influence de la littérature sur la pratique picturale du maître britannique. La Ville Lumière encore, où le Jeu de Paume a choisi de rendre hommage à Peter Hujar, photographe new-yorkais, décédé en 1987, ayant posé son objectif sur  » ceux qui suivent leur instinct créatif et refusent les succès faciles« , en ce compris les travestis et les acteurs porno. À voir du 15/10 au 19/01.

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