A tale of love and darkness

DE ET AVEC NATALIE PORTMAN. AVEC AMIR TESSLER, GILAD KAHANA. 1 H 38. DIST: UNIVERSCINÉ.

6

Pour son premier film en tant que réalisatrice, Natalie Portman, omniprésente sur les écrans, de Jackie à Planetarium, optait, en 2015, pour une adaptation de A Tale of Love and Darkness, les mémoires de l’écrivain israélien Amos Oz. Retraçant la jeunesse de l’auteur sur arrière-plan de création de l’État d’Israël, le récit enchâsse enjeux politiques et familiaux, la relation privilégiée entre le romancier et sa mère, dépressive, en constituant le coeur. Si elle brille quasiment dans chaque plan, la cinéaste débutante se révèle moins avisée dans ses choix de mise en scène, fort académiques et illustratifs, mais rendant justice à la langue et à la pensée de Oz. Un premier essai qui en appelle d’autres.

J.F. PL.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content