La romancière et réalisatrice Virginie Despentes a été sacrée lundi par le prix Renaudot pour « Apocalypse bébé ». Le jury a récompensé un feu d’artifice ironique entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne.
Son livre, « Apocalypse bébé », attendu depuis quatre ans, est un thriller décalé, un « road-book » entre Paris et Barcelone, dont la narratrice est une de ces « looseuses » chères à la romancière.
Près de quarante ans, mal payée et mal dans sa peau, Lucie est employée par une agence de détectives privés. Un jour, une adolescente qu’elle surveille – c’est sa spécialité – disparaît.
Pour retrouver la jeune Valentine, elle demande l’aide d’une baroudeuse, « La Hyène », homosexuelle et passablement diabolique. D’autres personnages atypiques croisent sa route et composent le portrait d’une époque égarée.
Focus.be avec Belga