L’Heure de Lire: les 10 meilleurs romans de la rentrée
La rentrée littéraire, c’est plusieurs centaines de nouveaux romans qui atterrissent dans les rayons des librairies. Pour vous aider à faire le tri, voici les dix livres qui ont marqué la rédaction.
Bien-être
Bien-être
Roman de Nathan Hill, éditions Gallimard, traduit de l’anglais (États-Unis) par Nathalie Bru, 688 pages.
L’histoire d’un couple de Chicago confronté à l’usure du temps et des sentiments. Avec humour et empathie, Nathan Hill décortique la psyché de ses personnages, révélant les rouages complexes de cette aventure humaine et la face B d’une génération en panne de certitudes.
Frapper l’épopée
Frapper l’épopée
Roman d’Alice Zeniter, éditions Flammarion, 352 pages.
Alice Zeniter porte son regard acéré sur une Nouvelle-Calédonie en pleine ébullition, à travers les destins croisés d’une enseignante qui veut croire au vivre-ensemble et de deux jeunes jumeaux kanaks en lutte et en colère. Un récit d’une grande ampleur.
Nul ennemi comme frère
Nul ennemi comme frère
Roman de Frédéric Paulin, éditions Agullo/Noir, 480 pages.
Premier volet d’une nouvelle trilogie, consacré à l’histoire douloureuse du Liban. C’est vertigineusement documenté, formidablement passionnant et forcément contemporain.
Question 7
Question 7
Roman de Richard Flanagan, éditions Actes Sud, traduit de l’anglais (Australie) par Serge Chauvin, 288 pages.
Une autobiographie magistrale qui évoque à la fois Hiroshima et la cruauté de la soldatesque japonaise, l’extermination des Aborigènes tasmaniens, la figure de ses parents. Une cosmologie personnelle et universelle décrite avec une puissance évocatrice vertigineuse.
Une trajectoire exemplaire
Une trajectoire exemplaire
Roman de Nagui Zinet, éditions Joëlle Losfeld, 112 pages.
L’histoire de N., raté quasi héroïque. Tombé amoureux, ce dernier se perd dans d’inextricables mensonges et se laisse emporter dans le tourbillon tragique généralement assorti… Un premier roman imparable.
Dire Babylone
Dire Babylone
Roman de Safiya Sinclair, éditions Buchet-Chastel, traduit de l’anglais (Jamaïque) par Johan-Frédérik Hel Guedj, 528 pages.
Née et élevée dans une famille rastafari où la place de la femme est inexistante, l’autriceraconte son enfance, sa jeunesse et sa vie de jeune adulte en véritable survivante sauvée par l’écriture dans un livre de lutte et de résistance à la beauté troublante.
Le Paradis des fous
Le Paradis des fous
Roman de Richard Ford, éditions de L’Olivier, traduit de l’anglais (États-Unis) par Josée Kamoun, 384 pages.
Un road trip entre un ancien journaliste sportif et son rejeton sarcastique comme cadre d’une réflexion sur le bonheur, sur la vieillesse ou sur la complexité des relations familiales. Avec toujours ce sens ironique et irrésistible de l’observation pour dépeindre l’Amérique.
Blackouts
Blackouts
Roman de Justin Torres, éditions de L’Olivier, traduit de l’anglais (États-Unis) par Laetitia Devaux, 336 pages.
Mêlant subtilement documents caviardés et souvenirs fictifs flottants, Blackouts fait dialoguer deux hommes qui se sont jadis rencontrés à l’hôpital psychiatrique. Un roman aussi énigmatique que poétique, vraie réflexion sur l’importance des archives souterraines.
Propre
Propre
Roman d’Alia Trabucco Zerán, éditions Robert Laffont, traduit de l’espagnol (Chili) par Anne Plantagenet, 272 pages.
Confession à la première personne d’une employée de maison chilienne, cette tragédie brève et percutante de la reproduction sociale, où la trajectoire intime de l’héroïne fait écho à l’effervescence d’un pays au bord de l’explosion, s’avère terriblement efficace.
Girlfriend on Mars
Girlfriend on Mars
Roman de Deborah Willis, éditions Rivages, traduit de l’anglais (Canada) par Clément Baude. 496 pages.
Une dystopie pop et drôle sur un loser aux nombreuses failles mises en lumière par la force et l’ambition de sa petite amie, dont on suit avec délectation les aventures, entre désir de séduction et de rébellion. Un page turner malin et divertissant.
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