Le successeur de Stieg Larsson était « terrifié » d’écrire Millénium 4

David Lagercrantz, auteur du quatrième tome de Millénium. © REUTERS/Fredrik Sandberg/TT News Agency
FocusVif.be Rédaction en ligne

Le Suédois David Lagercrantz a avoué mercredi avoir écrit le quatrième tome de la série de polars Millénium, qui sort près de onze ans après la mort de son créateur, dans un état « maniaco-dépressif ».

« J’étais terrifié (…) et longtemps j’ai dit que j’étais maniaco-dépressif, en permanence, et je pense que c’était une bonne chose pour écrire » ce roman, a-t-il confié lors d’une conférence de presse.

« Je n’étais pas la personne la plus facile à vivre parce que je ne pensais qu’à ça. J’ai tellement peur de ne pas être à la hauteur » de Stieg Larsson, le créateur de la trilogie, a-t-il ajouté, visiblement anxieux quant à l’accueil accordé au livre qui sort jeudi dans 25 pays.

Sur une estrade aménagée pour l’occasion, David Lagercrantz a évoqué son « amour » pour cette oeuvre, à grand renfort de superlatifs. « C’est la passion de ma vie et maintenant vous pouvez juger, mais j’ai vraiment fait de mon mieux. »

Pour son éditeur suédois, Norstedts, Lagercrantz, rendu célèbre pour avoir écrit la biographie du footballeur Zlatan Ibrahimovic, est l’auteur idéal pour écrire la suite de Millénium. « Il a un talent particulier pour décrire le monde des autres », a estimé son éditrice, Eva Gedin, qui était également l’éditrice de Stieg Larsson. « David a écrit son propre livre, ce n’est pas une imitation. »

La communication autour du lancement de Ce qui ne me tue pas a été habillement verrouillée. Seuls très peu de personnes ont été autorisées à lire le livre avant sa sortie, ce qui n’a pas manqué de faire grincer des dents, un journal danois décidant de le boycotter parce qu’il n’avait pas eu l’autorisation de le lire.

Malgré toutes les précautions, un buraliste de la gare de Stockholm a mis en vente l’ouvrage un jour avant sa sortie. « Cela n’a duré que cinq minutes et normalement seulement un exemplaire a été vendu », a dit à l’AFP une porte-parole de Norstedts, Jessica Bab Bonde.

Après les plus de 80 millions d’exemplaires des trois premiers tomes, 2,7 millions d’exemplaires ont été imprimés pour ce quatrième, dont 500.000 aux États-Unis.

Avec l’AFP

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content