Critique | Livres

Le polar de la semaine: à Rome, aux côtés d’un Sherlock Holmes toxico

L’auteur italien Leo Giorda nous emmène à Rome, aux côtés d’un Sherlock Holmes toxico
Olivier Van Vaerenbergh
Olivier Van Vaerenbergh Journaliste livres & BD

L’auteur italien Leo Giorda livre la première enquête de Woodstock, un détective privé hippie sur le retour.

L’Ange gardien

De Leo Giorda. Editions Gallmeister, traduit de l’italien par Emeline Plessier. 272 pages.

La cote de Focus: 4/5

Le détective Adriano Scala, de Rome, n’est pas un détective comme les autres. Son surnom, c’est «Woodstock»: «Au premier abord, c’est tout à fait le genre de type qu’on imagine dans les manifs du 1er mai, des cheveux longs attachés en queue-de-cheval, un sweat, un pantalon large», mais «quand ce cher Woodstock se drogue, il active des zones spéciales de son cerveau» et «il arrive à voir des choses que personne ne voit; une sorte de Sherlock Holmes toxico!»

Entre deux gros pétards, Woodstock va donc enquêter sur le corps décapité d’un orphelin retrouvé dans une poubelle. Un mélange de sordide et de drôle, à l’image d’un polar italien en plein renouvellement. Ce premier roman de Leo Giorda est sous-titré «Une enquête de Woodstock»; on a donc là le premier tome d’un serial à suivre de près –une deuxième enquête est annoncée pour 2026.

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