Harper Lee, l’auteure de To Kill a Mockingbird lève l’encre

Nelle Harper Lee lors de la cérémonie de remise de médaille de la liberté par George W. Bush en 2007. © BELGAIMAGE
Flora Eveno Stagiaire

Nelle Harper Lee a 33 ans quand son premier livre paraît, To Kill a Mockingbird. Un des plus grands succès littéraire du XXe, qui lui vaudra le prix Pullitzer mais aussi une pression colossale qui figera longtemps sa jeune plume. Il faudra attendre 55 ans pour que l’écrivaine offre une suite à son premier roman, Go set a Watchman.

Il aura fallu patienter plus de cinq décennies pour lire à nouveau une histoire de la plume universelle de Nelle Harper Lee. Sa maison d’édition Harper vient de communiquer la date de la sortie de son prochain roman, prévu l’été prochain.

L’écrivaine revient avec Go set a Watchman, un roman intimement lié à son précédent, qui donne un destin d’adulte à Scout, son héroïne fleurissant à l’âge adulte. Dans To Kill a Mockingbird, Harper Lee peignait avec justesse l’Alabama des années 30 et son odeur de racisme ambiant à travers les yeux d’une enfant. Nelle est un peu Scout, elle est un peu son héroïne au père avocat, modèle de justesse et de droiture, découvrant le comportement effrayant et injuste du monde dans lequel elle vit.

Ermite littéraire, Harper Lee a forgé seule ses armes, évitant ses semblables pour mieux se consacrer aux lettres. L’apothéose vient à 33 ans, auréolée du prix Pullitzer, étreinte par le succès, sa carrière de romancière semble toute tracée. La pression insistante assèchera cependant la plume du succès. Figée et déçue de son ami Truman Capote, peu reconnaissant de son aide pour l’enquête qui mènera à De Sang-froid, elle se retranchera, comme un oiseau effarouché.

Mais To Kill a Mockingbird ne sera pas l’oeuvre unique de l’écrivaine. S’appuyant sur un ancien manuscrit, Harper Lee propose la suite de la vie de Scout, qu’elle avait imaginé avant même son premier roman. Beaucoup de promesses pour ce Go set a Watchman, mais plus de pression, à part celle d’une étreinte amicale. Celle que l’on offre à un ami perdu de vue.

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