Bozar devient la maison de la poésie le temps d’un soir

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Ysaline Parisis
Ysaline Parisis Journaliste livres

Un an après la vague #metoo, Bozar a décidé de mettre l’accent sur les femmes pour cette édition de Transpoésie.

« La poésie s’en est-elle allée« , commence Dominique A sur son dernier album La Fragilité (à paraître le 5 octobre), avant de passer le temps d’un disque à prouver le contraire, presque par incidence. Certes, la poésie se planque un peu dans les marges de la vie comme elle va; cachée, elle n’en réserve pas moins, le moment venu, son lot de troubles, de subversions et d’émotions… Comme chaque année pour Transpoésie, Bozar invite cinq grands poètes à Bruxelles. Un an après la vague #metoo, l’institution a décidé de mettre cette édition l’accent sur les femmes. Déroulés sans préambule, les noms de Simone Atangana Bekono (Pays-Bas), Ann Cotten (Autriche), Maria Eloy-Garcia (Espagne), Christina Hagen (Danemark), Olga Pek (Tchéquie) ne diront probablement pas grand-chose; ces poétesses occupent pourtant le devant de la scène littéraire internationale. Maison de la poésie le temps d’un soir, Bozar promet un dispositif efficace, puisque directement lues par les auteures, leurs oeuvres seront traduites en temps réel sur grand écran en néerlandais, français et anglais. Après ces performances live, la seconde partie de la soirée sera dédiée à Sylvia Plath, auteure américaine décidément célébrée en cette rentrée (elle est l’objet d’une création entre opéra pop, théâtre et cinéma au Théatre National par David Murgia et An Pierlé du 25 septembre au 12 octobre). Les vers de la miraculeuse Américaine suicidée seront interprétés par le chanteur DAAN, accompagné par la pianiste bruxelloise Grazyna Bienkowski. Nuit de la poésie…

Transpoésie, le 26/9 à 20h00 à Bozar, Bruxelles. www.bozar.be

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