Critique | Livres

BD: Les petites gens

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

RÉCIT CHORAL | Sur un argument à peine digne d’un mauvais aspirant Jean-Pierre Jeunet, le scénariste Vincent Zabus brode un récit choral portant l’humanisme résolument béat en bandoulière.

DE VINCENT ZABUS ET THOMAS CAMPI, ÉDITIONS DU LOMBARD, 72 PAGES. *

RÉCIT CHORAL | « Il suffit qu’on ait une petite vie discrète pour que les gens fassent comme si vous n’étiez pas là. Mais on existe, bon sang! » Sur cet argument à peine digne d’un mauvais aspirant Jean-Pierre Jeunet période Amélie Poulain, le scénariste Vincent Zabus (Le monde selon François, Agathe Saugrenu) brode un récit choral portant l’humanisme résolument béat en bandoulière. C’est peu dire que l’ennui gagne dangereusement, et pire un malaise profond, quand l’on devrait s’émerveiller face à la supposée magie dégoulinant du quotidien de ces bonnes petites gens ordinaires -un veuf fermé comme une huître, un bibliothécaire en mal d’amour, une vieille femme transparente, un fonctionnaire des chemins de fer allergique au sourire… Le tout emballé dans une esthétique fleurant le produit anti-mites et les vieilles boîtes à biscuits Delacre de grand-maman. Au secours…

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