Critique

Le film de la semaine: The Drop, le rêve américain de Michaël R. Roskam

Tom Hardy et Matthias Schoenaerts dans The Drop (Quand vient la nuit). © Barry Wetcher
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

FILM NOIR | Pour ses grands débuts américains, le Belge Michaël R. Roskam fait mieux que confirmer les promesses de Rundskop.

Un bar à Brooklyn. Bob y sert à boire, Marv y fait les comptes. L’établissement lui appartenait, son prénom orne encore la devanture. Mais c’est désormais la mafia est-européenne qui possède les lieux. Et s’en sert régulièrement pour des « drops », des dépôts discrets d’argent sale qu’un coffre-fort situé derrière le comptoir accumule sans que Marv ni Bob ne puissent y toucher. Un hold-up viendra bouleverser la routine, et précipiter Bob (qui a entretemps adopté un pit-bull et noué une relation avec une voisine) dans un abîme d’ennuis… Adapté par lui-même d’un texte de Dennis Lehane (Animal Rescue), The Drop est un film noir intense et prenant. Les personnages y dominent l’action, l’atmosphère y est riche en ambiguïté, en épaisseur humaine. Pour ses grands débuts américains, le Belge Michaël R. Roskam fait mieux que confirmer les promesses de Rundskop. Sa réalisation sobre et retenue cadre avec justesse des comédiens superbes. Tom Hardy (Bronson, The Dark Knight Rises) est une fois de plus formidable. On tient en lui le nouveau Robert Mitchum! Le regretté James Gandolfini signant une prestation elle aussi mémorable, dans un bon petit film de genre qui captive de bout en bout.

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