Bons plans sorties pour le week-end (du 14 au 16 février)

Le groupe de Brooklyn Au Revoir Simone © Olivier Donnet

Concerts, clubbing, ciné, scènes, expos… Comme chaque semaine, Focus fait le tri dans l’agenda culturel pour vous proposer le meilleur du week-end.

Phantsay Rec label night feat. Erol Alkan et Daniel Avery

Le 14/02 , Libertine Supersport au Bloody Louis, Avenue Louise

La Libertine Supersport et le Bloody Louis, installé dans ce qui était autrefois le Louise Gallery, s’associent pour une première soirée. Ce vendredi, ce sont les mix de Daniel Avery et Erol Alkan, deux célèbres DJ britanniques, qui résonneront dans le club qui entend bien se démarquer de son prédécesseur, tant au niveau du public que de l’orientation musicale. Les soirées Libertine y auront désormais lieu tous les deuxièmes vendredis du mois.

http://www.libertinesupersport.be/

The Limiñanas

Le 14/02 au Trix Bar, Anvers

Ce soir, The Limiñanas devraient secouer le Trix d’Anvers de sa pop psyché et dansante aux accents très sixties. Lionel et Marie Limiñanas ramèneront de leur Perpignan natal leur troisième album, Costa Blanca, pour ce concert dont l’atmosphère aura déjà été délicatement réchauffée par Bearskin, groupe belge prometteur.

http://www.trixonline.be/site/content/home.asp

Moaning Cities

Le 15/02 à la Rotonde, Botanique

Du Blues au rock&roll, des Doors aux Black Angels, des années 60 à 2014,Moaning Citiesclame ses influences éclectiques, mais toujours très planantes. Le groupe, formé à Bruxelles, fêtera son premier album Pathways Through The Sail lors d’une release party qui s’annonce psychédélique à souhait. Autant vous prévenir, samedi soir à la Rotonde du Botanique, le sitar sera roi.

http://www.botanique.be/fr/activite/moaning-cities-15022014

Au Revoir Simone

Le 15/02 à l’Orangerie, Botanique

Un nom français pour des jolies américaines venues tout droit de Brooklyn. Avec leur pop suave, pleine d’optimisme et de second degré, les trois new-yorkaises délivrent leur bonne humeur depuis 2003. 11 ans, déjà. Ingénues et collectionneuses de claviers et baroudeuses des sons synthétiques, les Au Revoir Simone sont connues pour animer la scène avec une énergie électrisante, jouant avec les frontières de femmes-ados effrontées aux visages angéliques. Onze ans dans les pattes, quatre albums (et des mini-albums plus ou moins remarqués), une collaboration avec Etienne Daho et des kilomètres de route pour la scène, Erika Foster, Annie Hart et Heather d’Angelo savent ce qu’elles font – et le font bien. On les retrouve sur scène ce samedi 15 février dans la salle de l’Orangerie du Botanique.

http://www.botanique.be/fr/activite/au-revoir-simone-range-15022014

EXPO/SCENES

Nathaniel Rackowe, « The Consequence Of Light »

Exposition jusqu’au 15 mars à la Bodson Gallery, rue Mail

Nathaniel Rackowe joue avec les formes et les espaces. Graphiques, théâtrales et monumentales, les structures de cet artiste londonien interrogent l’espace et le mouvement, le vide et le silence, la ville et son architecture. Les néons sont sa signature, le langage urbain son vecteur. Il rappelle le minimalisme américain de Dan Flavin ou Donald Judd. Ces installations prendront place dans la nouvelle adresse de la galerie d’art contemporain, le Bodson. Les néons de Nathaniel Rackowe ouvriront le bal de ce nouvel espace.

http://www.bodsongallery.com/

Nourrir l’humanité, c’est un métier

Jusqu’au 15 mars au Théâtre National

« Y a des gens qui croient que le lait sort comme ça des vaches, qu’il sort demi-écrémé! » Sous le rire, la tragédie. On l’avait oublié: Nourrir l’humanité, c’est un métier, et c’est aussi le titre du spectacle. Sur scène, de la terre, du foin, des seaux, une table, un écran et deux comédiens. Sans pathos, ni caricature, Charles Culot et Valérie Gimenez ont plongé dans le théâtre-documentaire, filmant fermières et fermiers wallons. Ils évitent l’abus de vidéo-témoignages, préférant les jouer en chair et en os, avec un brin d’humour, là un accent, là un geste. La parole personnelle souffle comme un aveu de société. L’agriculteur wallon est en dépression. Précarité, sentiment d’esclavage, suicide, usure, concurrence, solitude, pression administrative, endettement, quotas, relève des jeunes, rôle du consommateur. « Un poulet rôti à quatre euros, une pizza à deux? Impossible, pas besoin de réfléchir pour ça! » La colère est douce-amère, les comédiens jouent à merveille, tout en pudeur, ce monde à bout. Impossible de ne pas être touché par cette évidence qu’on avait comme qui dirait zappée.

http://www.theatrenational.be/

Sorties ciné de la semaine

Ida de Pawel Pawlikowski (lire la critique ici)

An Episode In The Life Of An Iron Picker de Danis Tanovic (lire la critique ici)

Mr Peabody & Sherman de Rob Minkoff (lire la critique ici)

American Hustle de David O. Russell (lire la critique ici)

La Belle et la Bete de Christophe Gans (lire la critique ici)

Les Trois Frères, Le Retour de Didier Bourdon (lire la critique ici)

Mea Culpa de Fred Cavayé (lire la critique ici)

Et pour continuer après le weekend …

St. Vincent

Le 17/02 à l’Orangerie du Botanique

Annie Clark est mystérieuse, terriblement intrigante, outrageusement douée. Plus connu sous le nom de St. Vincent, elle revient sur scène avec un troisième album signé chez 4AD,  » Strange Mercy « . Et on ne saurait ranger dans une case cette artiste et son univers singulier. Tant mieux. De passage l’année dernière au Bozar au côté de David Byrne, l’audacieuse artiste a laissé ses cuivres pour sa guitare, fidèle compagne. « Je tenais à enregistrer ma version d’un disque de fête. Quelque chose de dansant, de groovy et d’up tempo mais en même temps de dangereux. Un disque de fête qu’on pourrait jouer dans les enterrements. Avec du sang qui coule le long des pinatas. » détaille t-elle pour Focus ici. Elle sera sur la scène de l’Ancienne Belgique ce lundi 17 février, avec en première partie Glass Animals.

N.A. , J.F. , PL. , M.V, E.D et L.B

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