Transe Europe Express: interview-fleuve avec The Limiñanas et Laurent Garnier
Laurent Garnier et les Limiñanas font équipe pour raconter la balade sauvage et hypnotique de Saul et Juliette. Deux voyous en cavale à la frontière espagnole. Étourdissant.
« Je m’attendais à un peu d’élégance de leur part. Franchement… » Laurent Garnier se marre dans son studio devant son ordi. Le DJ et producteur français, pionnier et légende vivante de l’électronique, porte un t-shirt des Limiñanas, mais Lionel et Marie, dans leur maison de Cabestany, du coté de Perpignan n’ont pas sorti leurs polos F Communications… C’est l’un des événements de la rentrée: le groupe de rock psychédélique le plus en vue de l’Hexagone et le pape de la techno bleu blanc rouge font équipe sur De Pelicula. Un album tournoyant, étourdissant, qui aime les boucles et les ambiances de cinéma.
Les Limiñanas et Laurent Garnier, ce n’est pas la collaboration la plus évidente qui soit. Elle est née comment cette histoire?
Laurent Garnier: « On les a invités à jouer au Yeah, à Lourmarin. Le Yeah, c’est un festival d’un petit millier de personnes qu’on fait d’abord pour nous. Essentiellement pour pouvoir assister à des concerts parce qu’on habite dans un tout petit village paumé. Si on ne devait compter que sur ce qui s’y passe, on verrait juste du menuet. C’est facile de critiquer et de dire qu’on se fait chier. Si tu n’entreprends rien pour changer les choses, ça ne marche pas. On a créé un festival qui nous ressemble. C’est pas Coachella où tu es reçu comme un chien dans un jeu de quilles, où tout le monde s’en branle que tu sois là. On est proches des artistes. On a bouffé ensemble et j’ai craqué sur la sonnerie de téléphone de Lionel: Louie Louie. On a commencé à parler musique et on ne s’est pas beaucoup arrêtés depuis. »
Tu avais déjà remixé Dimanche, leur morceau avec Bertrand Belin.
Laurent Garnier: J’ai été très étonné qu’ils me le proposent. Parce que quand la techno et la house sont arrivées en France, les gens les plus hostiles à cette musique, les premières gifles qu’on a prises dans la gueule, venaient de la presse et du monde du rock. Je fais donc très attention. Je me doute que parfois, à l’arrivée, il peut y avoir un peu d’hostilité. Ou du moins de la méfiance. « Nous, on fait du rock, on fait de la musique. Toi, t’es DJ. » Ces réflexions du genre « je suis un musicien, tu ne l’es pas », je me les prends encore dans la gueule aujourd’hui. Je comprends tout à fait que ça puisse paraître bizarre que je co-organise un festival pop rock, mais ça n’a rien d’étrange pour les gens qui me connaissent bien. Bref. Quand t’as la chance d’avoir les Limiñanas dans ton festival, tu ne la ramènes pas trop. Je me dis: celui-là avec sa tête de barbu, il va encore me détester. Et le type, il me demande de lui faire un remix. « Ok, c’est cool. Mais t’es sûr? » Je suis toujours étonné quand des gens du rock s’intéressent à ce qu’on fait. C’est pas fréquent. Par le Yeah, j’ai eu quelques demandes. Balthazar notamment, mais c’était en plein Covid. J’étais pas dans le mood du tout. Après, entre faire un remix et se dire qu’on va bosser sur un album entier… Je me suis dit: les Limis, ils sont un peu barjots.
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Justement, le disque est très différent du remix. Comment avez-vous abordé la confection de l’album?
Laurent Garnier: Pour moi, un remix de Laurent Garnier, même si je ne suis pas obligé d’aller dans la techno du tout, a quand même une couleur assez électronique. Si on me demande cet exercice, c’est qu’on attend une tonalité. À tout le moins sous-jacente. Le remix de Dimanche n’est pas techno, on est d’accord, mais il est beaucoup plus électronique que l’album. Quand Lionel et Marie m’ont approché pour travailler sur un disque, je leur ai dit que je préférais aller chez eux, en tout cas musicalement, que de les accueillir chez moi. C’était déjà pour que je puisse sortir de ma zone de confort. J’avais très envie d’aller me frotter à d’autres choses. Ça m’intéressait vachement. Je voyais très bien le genre de réflexions qu’on pourrait se prendre dans la gueule: « Ouais, il y a Garnier. Il n’a pas pu s’empêcher de foutre un kick droit. » Je ne voulais surtout pas rentrer là-dedans. Je sais très bien comment mes fans peuvent lire certaines choses. Si pour une soirée quelconque on m’invite jouer de la funk et de la soul, je vais accepter. Mais je vais dire qu’il faut l’écrire en grand et en rouge sur le flyer. Et je sais encore que 20% du public ne lira pas cette phrase. Ça pourrait même clignoter avec des flèches. Il y a des gens qui vont venir et qui vont se barrer en se disant: putain c’est pas vrai! J’ai fait l’expérience plein de fois. Partir sur un disque en amenant ma patte techno, je ne trouve pas ça intéressant. Ni pour moi ni pour eux. Est-ce qu’on va arriver à se rejoindre? Est-ce que ça va être cohérent? Et surtout on va se retrouver avec Garnier, il a amené sa techno et Lionel ses guitares pendant que Marie jouait sur ses tambours. Un album qui a un peu le cul entre deux chaises. Je voulais rencontrer leur univers. Parce qu’il me fait surkiffer. Je voulais me frotter à ça avec eux et leur amener un truc qu’ils n’avaient pas forcément dans leurs disques. De la texture et des sonorités. Parce qu’à part les tambours de Marie et les 27.000 pistes de guitares de Lionel, ça manque un peu de texture tout ça (il rigole).
Vous vous dites quoi quand vous vous mettez en tête d’enregistrer un album avec Laurent?
Lionel Limiñana: Nous, quand on part sur une collaboration avec quelqu’un, comme Anton (Newcombe) ou Emmanuelle (Seigner), c’est toujours un choix humain. L’homme ou la femme et les goûts qui vont avec. On n’a jamais été confrontés au « oulala, on a reçu un truc qu’on n’aime pas, on ne sait pas comment l’annoncer ». On ne travaille qu’avec des gens qu’on aime déjà profondément et on se doute qu’on appréciera aussi profondément la collaboration. Quand on en avait parlé au Yeah, à table, on voulait un truc assez simple. On est à fond depuis quelques années -on fait même un peu un blocage- sur la musique allemande des années 70. Can, Neu, tout ça… On s’était mis en tête d’avoir trois longues plages. De travailler sur le riff, la répétition et la transe. Dans la musique de Laurent, c’est la même chose. Il y a toujours cette idée de choper les gens. C’est exactement le même principe. Avec ou sans drogue. Dans notre cas, c’est sans drogue mais c’est le même résultat. Prendre du plaisir en se noyant dans la musique. En étant submergé. Des trucs de transe par le riff que j’ai chopés quand j’étais tout gosse avec des morceaux comme Louie Louie ou Gloria des Them. Un truc qui court et qui rend fou. On voulait un album avec trois longues plages et on n’a pas fait ça du tout.
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Quand est-ce que ça mute vers le concept album?
Lionel Limiñana: On ne s’est jamais dit qu’on allait faire un concept album mais depuis quelques temps, quand on sort un disque, l’idée est qu’il raconte une histoire. Il va aborder des trucs de famille. L’Espagne et l’Algérie des années 60 de mes parents. Des choses du genre. Quand on a commencé à travailler sur De Pelicula avec Laurent, on avait déjà une trame. Quelques pistes et personnages. L’idée d’une histoire d’amour et d’un road trip. On a commencé une partie de ping-pong. On s’est envoyé des textes et de la musique. Et on a fabriqué tout l’album comme ça, sans se voir physiquement.
Laurent Garnier: Comme dans tous les films, tu en sais beaucoup plus sur tes personnages que ce que tu vas livrer aux auditeurs. On a trouvé une structure dans la narration assez rapidement. On avait composé des morceaux sans y penser et on a tout assemblé comme un puzzle. Il fallait juste parfois nommer une chanson d’une certaine façon. Rajouter une phrase qui ramenait à l’histoire. C’est pour ça que, comme le dit Lionel, ce n’est pas vraiment un concept album. On s’est accordé beaucoup de liberté.
Qui sont Juliette et Saul?
Lionel Limiñana: Saul, c’est un peu de moi, un peu de tous mes potes du lycée. La bande de geeks, même si on n’appelait pas ça comme ça. Des grands fans de musique, de cinéma qui ne se mélangeaient pas aux sportifs. Ces mecs que les profs n’aimaient pas trop, que les autres n’appréciaient pas des masses non plus. Ces gens qui sont toujours un peu sur la touche. Les mods, les skins, les punks des années 80-90 ont souvent trouvé leur place dans ces bandes. Ils avaient une identité musicale, vestimentaire et cinématographique forte. C’est avec ces mecs que je me suis formé une culture. C’était comme une espèce de refuge. Saul est un de ces types. Il rencontre Juliette, une fille qui a une vie compliquée, et ils décident de partir ensemble.
Laurent Garnier: Elle est plus énigmatique dans nos têtes. Le morceau Juliette n’est pas le plus drôle du monde mais à part ça, a-t-on vraiment envie d’en savoir beaucoup plus?
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Il y a des références cinématographiques qui vous viennent rapidement à l’esprit? À bout de souffle? Sailor et Lula? Badlands de Malick?
Lionel Limiñana: Moi, je pensais beaucoup à La Route de Salina, le film de Lautner. L’histoire est complètement différente mais si j’avais dû planter un décor dans ma tête, c’était celui-là. Ça fait un peu penser au décorum d’Ibiza. Mais pour nous, c’était entre chez nous dans le sud de la France et la frontière espagnole, la Méditerranée. Salina me rappelle tout ça et l’actrice (Mimsy Farmer) était incroyablement craquante.
Laurent Garnier: Hyper craquante mais aussi hyper compliquée. Salina, c’est la chaleur, le décor, l’époque…
Laurent, tu t’es investi dans l’intrigue?
Laurent Garnier: J’ai l’impression qu’on l’a vraiment construite en faisant le disque. On a commencé à se raconter des histoires, à composer des morceaux qu’on n’a pas utilisés. On avait le cadre temporel et géographique. Ce gars, Saul, rencontre cette nana, prostituée. Après, on aurait pu imaginer dix intrigues différentes. On a fait des morceaux sans savoir où ils allaient. Prends Promenades obliques, c’est un jeune couple. Ils ne sont pas toujours debout, ils sont pas toujours couchés, mais ils passent quand même beaucoup de temps allongés. On est dans la joie. Perso, quand j’écoute ce morceau, je vois Lucky Luke à la fin des bandes dessinées qui chante » I’m a poor lonesome cowboy« . Il y a le soleil au loin. De la lumière au bout du tunnel. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. Si on l’avait mis à la fin du disque, ça aurait pu être assez magique mais on a décidé que Saul allait se faire larguer au bord de l’autoroute. C’est comme ça…
Mettre ta voix sur le disque, ça a été spontané? Tu avais tes réticences?
Laurent Garnier: Je suis complètement égocentrique. Donc, je me suis dit: je vois pas pourquoi le micro est toujours réservé aux barbus et aux meufs (il se marre). J’avais déjà pas mal mis ma voix sur des morceaux même si elle est souvent déformée. Là, je suis sur trois titres. C’est aussi ça faire un disque avec des gens différents de ce pour quoi t’es connu.
Pour la pochette, vous avez fait appel au Belge Elzo Durt…
Laurent Garnier: Elzo, je connais un peu l’oiseau. Il a fait tout l’artwork autour de mon docu. Il est hyper créatif et brillantissime. Je comprends bien sa façon de bosser. Il est toujours dans le partage. On avance ensemble. Et c’est comme ça qu’on a construit le disque avec Lionel et Marie. Je voulais quand même qu’il écoute d’abord. Ça ne sert à rien de bosser avec un mec pareil, aussi génial, sur un truc qui ne lui plaît pas. Je me disais que ça lui parlerait un peu. Mais après, c’est Elzo. C’est un punk… Bref, on lui a envoyé un dossier avec la page de scénar, la nana de Salina, l’affiche d’un Russ Meyer, une pochette de Can… À la base, on pensait à l’artwork intérieur du Homework de Daft Punk. T’as plein de bordel sur un bureau et quand tu écoutes le disque, tu as vachement de liens entre les objets qui y traînent et l’histoire. Un peu à la Usual Suspects. Un truc monté de toutes pièces. On pensait y glisser une photo de Juliette Gréco, une autre de Saul Williams. Une petite moto en plastique rouge et blanche, le logo Honda et une caravane. Et tu te dis que ces trois objets font que la caravane, c’est une Honda rouge et blanche… On avait pris une photo. On s’était bien marrés. Il y avait des bouquins de Deleuze, des 45 tours de slow à l’italienne. On l’a envoyée à Elzo et, comme tu vois, le résultat n’a rien à voir. Il avait une proposition. Il est brillant, il est brillant…
Lionel et Marie, vous avez été des clubbers?
Lionel Limiñana: Ce qui est curieux, c’est que parmi ceux qu’on a croisés et qui nous ont vraiment aidés, il y a beaucoup de gens qui viennent de la musique électronique. Le DJ Raph Dumas nous a dépannés au début quand on n’avait pas un rond pour enregistrer. Il a mixé nos disques gratos. Il nous a ouvert les portes du studio. Il m’a expliqué plein de trucs sur la prise de son, nous a fait bosser avec Pascal Comelade. Puis un des premiers mecs qui a passé notre musique en Angleterre, c’était Andrew Weatherall. Mon frangin m’a initié à des labels comme Underground Resistance. Je ne connais pas super bien, ce serait mentir que de prétendre qu’on a été des clubbers. Mais ce n’était pas une inconnue non plus. Puis, on n’a jamais été contre l’électro, ou réticents. J’ai vite compris qu’on avait le même genre de trajectoire. Dans la scène punk et garage, on tournait à bord de camionnettes toutes pourries. Les seuls endroits où on arrivait à jouer dans les années 90, c’était des clubs en Bretagne. Je voyais très bien que c’était la même chose de l’autre côté avec l’électronique. Les structures classiques n’en voulaient pas. D’ailleurs, des potes rockeurs ont foncé sur les premières raves. Ils y ont retrouvé tout ce qu’ils aimaient dans l’underground du rock. Puis, c’était une vraie façon de faire la fête. Ils aimaient déjà cette transe. Ceux qui avaient un faible pour les 13th Floor Elevators allaient écouter Laurent ou d’autres DJ pour retrouver ce genre de plaisir. C’était pas mon cas. J’étais trop absorbé par la musique primitive américaine. C’est la scène électronique qui est venue vers nous et comme d’hab, ça a commencé avec les Anglais. Les seuls du milieu avec lesquels on avait bossé avant Laurent, ça reste Weatherall et Rebotini.
Laurent, tu as fait tes débuts à l’Haçienda, qui a été un temple à la fois pour l’électronique et le rock…
Laurent Garnier: L’Haçienda a explosé avec l’électronique. Je crois que seuls trois concerts à l’Haçienda avant l’électro ont vraiment attiré du monde. Ça devait être les Pistols, Madonna et peut-être New Order. L’Haçienda n’a pas eu le succès escompté quand le club a ouvert parce qu’ils voulaient faire le Studio 54 à Manchester, mais Manchester n’est pas New York. Moi, j’ai toujours eu le cul entre deux chaises. Lionel parlait des tribus… Je me rappelle que ce qui déstabilisait beaucoup les gens, c’est que je pouvais venir habillé avec des gégènes et un Teddy et écouter du rockabilly, et la semaine d’après j’étais dans le disco ou le hard rock. À quatorze-quinze ans, quand j’ai commencé à sortir, j’allais à La Piscine à Paris écouter de la new wave parce que j’étais fan de The Cure et de toute la scène synthétique. La semaine suivante, c’était du reggae ou le Palace pour écouter du disco. Je me sens bien partout. Si j’ai plongé dans la house et la techno quand elles sont arrivées, c’est parce qu’elles sont la synthèse de tout ce que j’aime. Dans la techno, j’entends Kraftwerk mais aussi la musique synthétique anglaise, le jazz, le funk, le disco dans la musique plus proche de Chicago et la soul dans le garage new-yorkais. J’arrive à retrouver dans les musiques électroniques tout ce que j’adore. Après, tu as la drum and bass et le dubstep qui ont débarqué. Comme j’aimais le dub et le reggae, j’étais trop heureux. On aime foutre les gens dans des cases mais personne n’écoute un seul style de musique. Jusqu’à mes 23 ou 24 ans, la house n’existait pas. J’habitais à Manchester. Donc, oui, j’allais voir les Mondays et New Order.
Lionel Limiñana: C’est la limite des dogmes et des chapelles. On vient de la scène garage punk mais à force de rester entre nous, d’entendre des mecs qui te disent qu’il ne faut jamais écouter les Who après 1966, tu te retrouves à quatre, à trois, à deux. Et puis il n’y a plus personne.
Laurent Garnier: Quand un mec n’écoute qu’un seul style et me dit qu’il n’y a que ça de vrai, j’ai envie de lui poser la question: tu manges quoi dans la vie? Tu bouffes que du poulet avec des nouilles? C’est ton seul repas, ou tu arrives quand même à grailler un peu de canard et tu te dis que le risotto c’est pas mal? J’ai pas envie de me restreindre en bouffe. J’ai pas envie de me restreindre en pinard. Et j’ai pas envie de me restreindre en musique. Ça me fait chier. Ça m’emmerde. Les chapelles, ça m’a toujours emmerdé. On n’est pas faits pour être rangés dans des boîtes au supermarché. Si on peut casser les codes, travailler avec des gens et des genres différents, tout en faisant quelque chose de sincère et de bonne qualité, il faut foncer. Aller le plus loin possible et se marrer.
Les Limiñanas, vous venez de collaborer avec Étienne Daho, les Wampas, Laurent Garnier. Qui seront les prochains?
Lionel Limiñana: Je ne sais pas. J’aimerais déjà faire un autre disque avec Laurent. On a prévu de retravailler avec les Wampas. On a rencontré Iggy Pop à Miami aussi. Il était OK pour faire trois ou quatre titres avec nous mais il voulait qu’on aille enregistrer là-bas et il y a eu le Covid derrière. Maintenant, pour aller aux États-Unis, c’est compliqué. On est restés en très bons termes mais je ne sais pas… On a déjà bu le thé avec lui de toute façon. Je peux mourir.
Vous allez défendre De Pelicula ensemble sur scène?
Laurent Garnier: Au départ, on voulait, mais comme ça a été décalé et décalé et redécalé, ça devenait compliqué. Je vais sortir mon docu à la fin de l’année quand il faudra théoriquement être sur scène. Puis, il faut que je retourne derrière les platines. Je dois environ six mois de dates d’avant Covid. On essaie de défendre tous les projets le mieux possible sans que ça leur nuise…
Distribué par Because.
C’est l’histoire de Saul, un petit mec de province qui aime la musique, le cinéma mais pas le lycée, et celle de Juliette, une ancienne prostituée au destin bukowskien… C’est un disque de road-trip, de fuite en avant, de cavale. De parcours compliqués, d’amours rebelles et de destins contrariés. Quand les Limiñanas rencontrent Laurent Garnier, cela donne De Pelicula. Un album tout en spirales, cinématographique et hypnotisant, vintage et moderne. Festival de Can. Il y a du kraut, du Morricone, du Gainsbourg, la voix et le génie de Bertrand Belin (Au début, c’était le début), Edi Pistolas de Panico et de l’espagnol (Que calor!) dans ce film pour chaînes hi-fi. Palme d’or…
The Limiñanas en concert le 05/12/2021 à l’Aéronef (Lille), le 08/03/2022 au Reflektor (Liège).
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