Radiohead accuse Lana Del Rey d’avoir plagié Creep, lui-même inspiré d’un autre titre

Lana Del Rey © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

La chanteuse vaporeuse explique que le groupe de Thom Yorke a débuté des poursuites judiciaires pour être crédité sur une de ses chansons, au vu des ressemblances troublantes avec le titre Creep, lui-même inspiré d’un morceau des Hollies.

Le débat porte sur la chanson Get Free, qui clôture le dernier album de Lana Del Rey, Lust for Life. Les accords sont vraisemblablement identiques à ceux de Creep, sur un même tempo régulier. Quant au refrain, si Creep y gonfle son malaise sous des couches de distortion, Get Free s’en dote d’un plutôt enjoué en comparaison.

La chanteuse de 32 ans, qui a assuré qu’elle n’avait pas été inspirée par Creep, a confirmé la procédure après sa révélation par le tabloïd britannique The Sun, affirmant qu’elle avait proposé un compromis mais que le groupe anglais désirait être crédité pour l’oeuvre entière. « J’ai offert jusqu’à 40 (pour cent des revenus NDLR) ces derniers mois, mais ils n’accepteront que 100″, a-t-elle déclaré sur Twitter. « Leurs avocats se sont montrés implacables, alors nous allons régler ça au tribunal », a-t-elle ajouté. Contacté dimanche en fin de journée, le porte-parole de Radiohead n’a pas désiré s’exprimer.

https://twitter.com/LanaDelRey/status/950065789549166592Lana Del Reyhttps://twitter.com/LanaDelRey

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

550rich3153600000Twitterhttps://twitter.com1.0

Creep est le premier single de Radiohead, sorti en 1992 et qui a marqué le début de la célébrité du groupe originaire d’Oxford. Depuis, le groupe a évolué vers un son plus expérimental et ne joue le morceau que rarement en concert.

L’ironie de l’histoire, c’est que Creep avait lui-même été accusé de plagiat par le passé. Mais Radiohead avait joué la carte de l’honnêteté et avait reconnu avoir pompé le morceau The Air that I Breathe des Hollies (1974). Le morceau est aujourd’hui crédité « Radiohead – Albert Hammond – Mike Hazlewood ». « Radiohead a reconnu qu’ils l’avaient repris…, expliquait Albert Hammond. Vu qu’ils ont été honnêtes, ils n’ont pas été poursuivis pour que l’on obtienne l’intégralité des droits, donc nous n’en prenons qu’une part. »

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.
L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.

Ces dernières années, l’industrie musicale a observé une série de controverses autour de la propriété intellectuelle des chansons. Sam Smith a dû ajouter Tom Petty aux crédits de sa chanson Stay with Me, à cause de ressemblances avec I Won’t Back Down. Cas similaire entre Blurred Lines et Got to Give it Up: un jury a décidé d’attribuer aux héritiers de Marvin Gaye 7 millions de dollars, après avoir décidé que la chanson de Pharrell Williams et Robin Thicke s’était trop généreusement inspirée du tube soul.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content