En images: Rock Werchter, avant/après

1975 © Rock Werchter
Laurent Hoebrechts
Laurent Hoebrechts Journaliste musique

Cela reste l’un des tout gros événements de la saison. Le festival-mammouth par excellence. Organisé le premier week-end de juillet, Rock Werchter est aussi celui qui ouvre le bal estival. Dès ce jeudi, il proposera ainsi à nouveau son lot de stars internationales (cette année, Paul McCartney, Red Hot Chili Peppers, Beck, Iggy Pop…), réparties sur trois scènes.

Récompensé à six (!) reprises en tant que « meilleur festival du monde », Rock Werchter reste naturellement LA toute grosse machine de l’été. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Quand Herman Schueremans a lancé son premier événement il y a un peu plus de 30 ans, le festival tenait davantage de la kermesse de village. La Belgique avait beau avoir fait figure de pionnière continentale en la matière (le festival hippie d’Amougies en 69, celui de Bilzen), le rock restait alors une affaire marginale. Plus pour très longtemps cependant. Après une première édition en 1975 (un petit millier de spectateurs), le festival va grandir de manière exponentielle. Doublant son affiche avec un premier jour organisé à Torhout, pas loin de la côte, le rendez-vous va gonfler d’année en année. Dès 78, ils sont quelque 6.000 personnes à applaudir, notamment, Talking Heads. Moins d’une décennie plus tard, l’affluence aura été décuplée.

Cette année, après une série de sold out consécutifs (88.000 spectateurs par jour), Rock Werchter n’était pas encore certain de remplir. Un premier signe d’essoufflement ou, plus certainement, un effet des événements de ces derniers mois?… Éléments de réponse, tout au long de ce week-end, sur la plaine louvaniste.

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