Bertrand Belin termine l’année avec un très beau clip pour son duo avec Barbara Carlotti
Lentement, nouvel extrait de Persona paru sur la réédition de l’album, illustre le temps qui passe et qui emporte tout avec lui.
2019, année Belin. Un excellent album, Persona, un troisième roman déroutant, Grands carnivores, un second rôle au cinéma (Ma vie avec James Dean de Dominique Choisy), un spectacle autour de Bowie (Low/Heroes, passé au National), deux concerts bruxellois marquants (aux Nuits Bota et au festival Francofaune) au milieu d’une tournée de 90 dates, une collaboration à l’album du supergroupe L’Épée, et enfin un duo avec Barbara Carlotti au générique du film Seules les bêtes de Dominik Moll: rarement l’adjectif stakhanoviste n’avait été aussi approprié.
Le talentueux hyperactif clôt cette année faste avec une réédition de Persona bourrée d’inédits, dont ce délicieux Lentement où l’on croise tantôt « Notre-Dame en feu qui rougeoie dans la nuit », tantôt « le sexe pointu du chien des voisins qui nous faisait machin » avant de conclure que « Tout s’efface lentement/Tout lentement/Tout finit comme un os/Blanc comme un os » dans un élan poétique qui ne ressemble qu’au sien.
>> (Re)lire notre interview: Bertrand Belin occupe tous les terrains
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