Critique | Livres

Billy Bob

Olivier Van Vaerenbergh
Olivier Van Vaerenbergh Journaliste livres & BD

HUMOUR | Y’a pas que Kinky & Cosy dans la vie de Nix. Il y a aussi Billy Bob, l’apprenti cow-boy le plus maladroit et le plus nonsense de la bande dessinée.

DE NIX, ÉDITIONS REQUINS MARTEAUX, 80 PAGES. ***

HUMOUR | Y’a pas que Kinky & Cosy dans la vie de Nix. Il y a aussi Billy Bob, l’apprenti cow-boy le plus maladroit et le plus nonsense de la bande dessinée, apparu dans les pages de Spirou il y a quelques années. Mais ce sont bien les Requins Marteaux qui lui offrent son premier album, « un livre aussi doux qu’une caresse » puisqu’entièrement recouvert de fourrure jaune, à l’image du chapeau de Billy! Flanqué en permanence de son ami Woody, le nez plongé dans son guide pour abattre les Indiens, l’ingénu Billy Bob use de toutes les astuces pour les trucider, y compris leur faire subir une présentation Powerpoint. On retrouve ici un Nix absurde, drolatique, parfaitement à l’aise dans les paradoxes temporels et le format du strip, mais aussi dans des planches, dans des histoires complètes et même des pages de jeux qui, comme toujours, n’appartiennent qu’à lui –« Fabriquer une bombe nucléaire en s’amusant », qui d’autre que Nix y aurait pensé?

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