Bons plans sorties pour le week-end (Balkan Trafik, PacRock, BSFF…)
Concerts, clubbing, cinéma, expos, scènes… Comme chaque semaine, de quoi remplir votre week-end.
PacRock
Le 25/04 à Pont-à-Celles
Pas simple la vie d’un festival. On ne parle pas des grosses cylindrées qui n’ont souvent qu’à lancer deux, trois premiers appâts dès l’automne pour remplir les caisses. On pense surtout à ces dizaines d’événements qui essaient de se faire une place vaille que vaille dans un calendrier toujours plus chargé. C’est en 2003 que le Pacrock a lancé sa première édition, du côté de Pont-à-Celles, près de Charleroi. Scénario classique: le rendez-vous grandit petit à petit, rallonge l’affiche, tente de concilier des noms vendeurs qui ramèneront du monde et des découvertes, pour finir par se diluer. En 2011, les organisateurs posaient le bon geste, en suspendant le festival, se laissant le temps de la réflexion. Deux ans plus tard, le Pacrock est relancé, flottant toujours un peu dans le calendrier, mais recentré sur son « core business »: pour faire court, le rock indé alternatif.
Cette année, le Pacrock fête ainsi sa 10e édition avec une affiche en tout point impeccable. Elle se déroulera ce 25 avril, dans le Parc du Prieuré, à Pont-à-Celles donc. Sont attendus une petite vingtaine de groupes, pas plus -histoire de ne pas jouer la surenchère un peu vaine-, répartis sur deux scènes. Avec de la pointure internationale, comme les Anglais de These New Puritans ou le duo canado-suisse Peter Kernel. Mais aussi quelques joyeux drilles locaux et autres lames aiguisées du coin, qui devraient idéalement faire chauffer la colle, tels Raketkanon, Mountain Bike, Robbing Millions, la Jungle, ou encore Bed Rugs… (L.H.)
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Balkan Trafik! 2015
Du 23 au 26 avril à Bozar, Bruxelles
Balkan Trafik! a moins bien fonctionné en 2014 -5200 visiteurs- que l’année précédente où près de 8000 personnes incrustaient un Bozar soumis à la bamboula festive et à d’autres formes plus citoyennes de participation. D’où peut-être l’embauche pour l’édition 2015 de Goran Bregovic, seul nom réellement familier parmi la vingtaine d’attractions musicales proposées. Cet habitué du festival, né en 1950 à Sarajevo d’un père croate et d’une mère serbe, rock star au sein de Bijelo Dugme dans la Yougoslavie de Tito, a connu fin des années 80 la reconnaissance internationale par ses BO de films, en particulier ceux d’Emir Kusturica. Depuis deux décennies, Goran trimballe son vivifiant melting pot d’airs balkaniques sous large perfusion orchestrale, et le concert bruxellois du 24 avril devrait aligner pareille fièvre de sang-mêlé. Le Balkan Trafik! n’échantillonne pas seulement les musiques du sud-est de l’Europe -du folklore aux émanations électro-, il en prend aussi le pouls politique. D’où une sélection de films qui traduisent les préoccupations d’une région volontiers caricaturée, mais aussi des workshops consacrés à la place de la culture rom. Celle-là même qui essaime dans bon nombre de groupes présents: c’est le cas de Mec Yek, formation emmenée par l’accordéoniste de Jaune Toujours, Piet Maris. Celui-ci embarque section rythmique et clarinette sur des airs tziganes fortifiés par la présence vocale de deux jeunes chanteuses romani, voyage conforme aux ambitions toujours migrantes de Balkan Trafik! (Ph.C.)
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Festival du film policier de Liège
Du 23 au 26/04 à Liège
Neuvième édition, déjà, pour le Festival international du film policier de Liège qui, comme chaque année, propose un large panorama du genre, ventilé entre compétition officielle, panorama, documentaires, courts métrages, et l’on en passe. Parmi les films sélectionnés, on pointera notamment Elephant Song du Canadien Charles Binamé, avec Xavier Dolan, De behandeling de Hans Herbots, le documentaire Je suis Femen d’Alain Margot ou encore, en ouverture, L’affaire SK1 de Frédéric Tellier, avec Raphaël Personnaz et Olivier Gourmet. A noter également, un Focus Asie, avec la reprise du Chien enragé d’Akira Kurosawa et la présentation de deux inédits coréens, The Target de Chang et Innocent Thing de Kim Tae-Gyun, le tout assorti d’une ciné-conférence sur « La violence en miroir », mais aussi d’une « Saké soirée ». Ou encore, parmi d’autres nouveautés, un quiz cinéma à l’intitulé de circonstance: « 36, quiz des Orfèvres ». (J.F.Pl.)
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Brussels Short Film Festival
Du 23/04 au 03/05 à Bruxelles
On ne présente plus le Brussels Short Film Festival, 18 éditions au compteur et un formidable révélateur de talents, lui qui a distingué, au fil des ans et à des titres divers, les Fabrice Du Welz, Ursula Meier, Bouli Lanners, Katell Quillevéré ou autre Joachim Lafosse, parmi d’autres réalisateurs désormais reconnus. Le millésime 2015 ne devrait pas déroger à la règle, qui propose, pendant onze jours et dans sept lieux de la capitale (plus deux décentralisations), quelque 300 longs métrages venus d’horizons variés. Aux trois compétitions -internationale, nationale et « Next Generation »- s’ajoutent les séances Off (200 films, répartis en « incontournables », « travelling » et « rock’n’roll »), mais encore une série d’événements, comme La nuit du court ou la Soirée du festival, sans même parler d’une ouverture organisée, cette année, en partenariat avec Balkan Trafik!. Un must. (J.F.Pl.)
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Kermezzo(o)
Jusqu’au 2 mai au Parc du Cinquantenaire, Bruxelles
Même si le spectacle Rions avec l’Afrique a dû être annulé faute de visa pour trois de ses humoristes (!), le festival des arts de la scène perdurera jusqu’au 2 mai prochain avec un programme particulièrement varié. Ce week-end, on y trouvera Dinausor Zoo, un spectacle enfants avec des dinosaures jusqu’à 4 mètres de haut; la diva Gateau au chocolat et ses vocalises, le chansonnier/humoriste Oldelaf vendredi soir, un plateau spécial Québec dimanche, l’incontournable Limbo et bien d’autres encore.
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Agoria
Le 25/04 au Cadran, Liège
Le Français Agoria sera le headliner de la prochaine soirée Drive, au Cadran liégeois. En bonus: Compuphonic.
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Sony World Photography Awards 2015
Du 24 avril au 10 mai à la Somerset House, Londres
En 2008, Sony organise à Cannes sa première édition des Sony World Photography Awards. Au départ, cette compétition de photo internationale rassemblant pros et amateurs apparaît avant tout comme la partie la plus visible d’une stratégie de placement de produit: le conglomérat japonais cherche à valoriser son savoir-faire électronique dans le champ de l’image fixe aux côtés des potentats Nikon et Canon. Pour ce faire, il déploie les grands moyens: invitation d’un large échantillon de journalistes de tous pays et, surtout, casting précieux d’une World Photography Academy comptant des membres tels que Martine Franck, Reza, Anton Corbijn, Bruce Davidson ou la paire fashion Inez van Lamsweerde et Vinoodh Matadin. Mais aussi des éditeurs, galeristes ou agents, pions importants d’un marché à la frontière de l’art et de l’information. Ce gratin renouvelé d’année en année va de pair avec le succès grandissant de la manifestation: cette année, pas moins de 173 000 candidatures en provenance de 171 pays s’inscrivent dans une trentaine de catégories, dont celle très actuelle des images prises par téléphone mobile. Tenus à Londres depuis 2011, les SWPA tiennent à la fois du concours et de l’expo publique, celle-ci étant visible, en bord de Tamise, dans le cadre chic de la Somerset House. On pourra y découvrir les vainqueurs de l’édition 2015 et le tenant de l’Outstanding Contribution To Photography, l’Américain Elliott Erwitt. A 86 ans, ce Russe d’origine né à Paris, doyen de Magnum, continue à saisir le monde de manière caustique. Au-delà de ses portraits de cabots et autres bestiaux à quatre pattes, ses instantanés de Castro, Khrouchtchev, Marilyn Monroe ou Jackie Kennedy font désormais partie de l’histoire des images planétaires. Celles qui surnagent par leur acuité et leur profondeur -leur humour aussi- dans un océan de visions nettement plus dispensables. (Ph.C.)
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