En images: Limbo au Kermezzo(o): Le freak, c’est chic

Philippe Cornet
Philippe Cornet Journaliste musique

Même s’il réunit tous les éléments précités dans un 90 minutes sans coup de mou, cette création australienne revisite les clichés avec un fébrile sens du freak à l’ancienne, lorsque les chapiteaux exhibaient des avaleuses de sabres et des contorsionnistes cintrés, des cracheurs de feu tatoués et des acrobates sans filet. On a, personnellement, été bluffé par le trio de voltigeurs à la perche, par la fille qui mange du néon et de la flamme, et l’excellence générale de la musique rock tsouin-tsouin menée par un pétroleur Monsieur Loyal, l’anglo-américano-indien Elyas Khan, par ailleurs chanteur des New-Yorkais Nervous Cabaret.

Il y a donc tout cela sous un vieux chapiteau de bois et de miroirs, lui aussi vintage, apte à recevoir 600 spectateurs: depuis le début de l’affaire le 11 avril et jusqu’à la dernière représentation fixée au 2 mai, Limbo va se produire à vingt-quatre reprises, le plus souvent proche du sold-out. Pas mal pour un spectacle, un peu cher mais qui en vaut la peine, dont personne n’avait entendu parler il y a encore deux mois. Avec plus d’un demi-millier de dates à Londres, Bogota, Edimbourg ou à la gargantuesque Oktoberfestde Munich, le casting international en scène -neuf personnes à peine- déplace des montagnes. Et pas rien que: Madonna a vu le show à deux reprises. De quoi apprendre à ne plus tomber dans les escaliers.

Ph.C.

Jusqu’au 2 mai, infos et tickets sur www.kermezzoo.be

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