Critique

The Congress

The Congress © DR
Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

DRAME | Robin Wright joue son propre rôle dans le film d’anticipation de Ari Folman superposant des enjeux philosophiques à une critique acide de l’industrie du divertissement.

Révélé il y a cinq ans par le film d’animation Valse avec Bachir, Ari Folman s’est attelé, avec The Congress, à un projet ambitieux: l’adaptation de The Futurological Congress, de Stanislas Lem. Soit l’histoire de Robin Wright (épatante dans son propre rôle), actrice se voyant proposer un jour un rôle définitif, et acceptant de se faire scanner pour laisser ensuite le studio Miramount utiliser à sa guise son alias, figé dans une éternelle jeunesse. Vingt ans plus tard, la soixantaine venue et libérée de son contrat, l’ancienne star réapparaît dans un monde littéralement transformé, pour y participer au congrès d’un futur en marche. De façon cohérente, The Congress adopte une forme hybride pour épouser son parcours, basculant pour sa part du « live action » à l’animation. Mais si la première partie est particulièrement réussie, portant un regard acide sur l’industrie du divertissement et ses dérives, la seconde, qui brasse des enjeux philosophiques plus vastes, laisse pour le moins perplexe, s’égarant quelque peu dans ses ornements psychédéliques qui évoquent aussi bien le Yellow Submarine des Beatles que La Planète sauvage de René Laloux. Ce qui, pour un film d’anticipation, fait quelque peu daté, on en conviendra…

FILM HYBRIDE DE ARI FOLMAN. AVEC ROBIN WRIGHT, HARVEY KEITEL, DANNY HUSTON. 2H00. SORTIE: 14/08.

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