Critique

[Le film de la semaine] Rester vertical, d’Alain Guiraudie

Damien Bonnard et India Hair dans Rester vertical, d'Alain Guiraudie © DR
Louis Danvers
Louis Danvers Journaliste cinéma

DRAME | Alain Guiraudie nous invite à une balade poétique, à la fois âpre et belle, pleine d’interrogations sur la sexualité, la paternité, le vieillissement et la mort.

Cinéaste en panne d’écriture, Léo part en Lozère, marcher sur un grand causse où le retour du loup rend les paysans nerveux. Il y aimera une bergère, ils auront un enfant. Mais les flux du désir réserveront au jeune homme quelques autres surprises, tandis que se poursuit son décrochage social et que la vie impose ses sinueux caprices… Après le suspense criminel et existentiel de L’Inconnu du lac, Alain Guiraudie nous invite à une balade poétique, à la fois âpre et belle, pleine d’interrogations sur la sexualité, la paternité, le vieillissement et la mort. Sur la liberté, aussi, coeur battant farouche d’un cinéma qui semble s’inventer à mesure que s’enchaînent les sentiers risqués, les chemins de traverse. Et que se met à nu, dans un inconfort assumé, un réalisateur parmi les plus singuliers aujourd’hui en France.

D’ALAIN GUIRAUDIE. AVEC DAMIEN BONNARD, INDIA HAIR, RAPHAËL THIÉRY. 1H40. SORTIE: 14/09. ****

Lire également notre interview d’Alain Giraudie.

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