Le cinéma flamand en quête d’une vitrine en France

Matthias Schoenaerts dans Rundskop © DR
FocusVif.be Rédaction en ligne

Ils sont belges, mais néerlandophones et de facto moins connus en France: la nouvelle génération des cinéastes flamands, en quête de reconnaissances, a désormais sa vitrine avec « L’autre cinéma belge », un festival du film belge flamand qui s’est ouvert mardi à Strasbourg.

Parrainée par la délégation générale du gouvernement flamand auprès de l’ambassade de Belgique à Paris, l’opération est organisée à l’occasion de la présidence belge du Conseil de l’Europe, qui a son siège à Strasbourg.

Mais ses organisateurs projettent déjà de renouveler l’expérience, à Paris ou Lille, dès l’an prochain, alors que le centre culturel de Wallonie à Paris se charge déjà de la promotion des films francophones.

Après le succès international de Rundskop (2011), de Michaël Roskam, nominé pour les Oscars, ou de The Broken Circle Breakdown de Felix Van Groeningen (2012), le polar bruxellois Waste Land de Pieter Van Hees a été présenté mardi en ouverture de la semaine du cinéma flamand à Strasbourg.

Ce film noir qui se joue dans les bas-fonds de Bruxelles et le milieu de la diaspora congolaise effectue une sortie nationale difficile à partir de mercredi, dans quatre salles seulement dans toute la France.

La comédie Marry me, qui évoque les déboires familiaux d’un Belge et d’une Turque souhaitant se marier, clôturera le festival le 31 mars.

Plusieurs longs et courts métrages flamands inédits en France, seront présentés d’ici là.

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