[Critique ciné] Un monde plus grand, une aventure humaine
DRAME | Cécile de France s’investit sans compter dans le film de Fabienne Berthaud où préside un évident souci d’authenticité.
Incapable de surmonter la disparition de son compagnon, Corine (Cécile de France), technicienne son sur des documentaires, décide de prendre la tangente, direction la Mongolie, à la rencontre des Tsaatans, un peuple d’éleveurs de rennes. Un périple au cours duquel elle va rencontrer Oyoun (Tserendarizav Dashnyam), une chamane, qui lui apprend qu’elle a hérité du « don », à charge pour elle de suivre un apprentissage. D’abord plus que réticente, la jeune femme y entrevoit bientôt une possibilité de rentrer en contact avec l’esprit du défunt… À l’origine du film de Fabienne Berthaud, on trouve l’expérience vécue par Corine Sombrun, consignée dans l’ouvrage Mon initiation chez les chamanes. Une aventure humaine (aux prolongements scientifiques) trouvant, devant la caméra de l’autrice de Pieds nus sur les limaces, des accents de voyage initiatique en forme d’invitation au lâcher prise. Mais si Cécile de France s’investit sans compter dans l’entreprise (ainsi, en particulier, dans des scènes de transe saisissantes) à laquelle préside un évident souci d’authenticité, Un monde plus grand ne fait toutefois l’économie ni de clichés vaguement new age, ni de cette candeur toute occidentale qu’il se fait pourtant fort de dénoncer…
De Fabienne Berthaud. Avec Cécile de France, Narantsetseg Dash, Arieh Worthalter. 1h40. Sortie: 30/10. ***
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