Critique

[Critique ciné] La Haine: Kassovitz n’a plus jamais fait aussi bien

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Vingt-cinq ans plus tard, le film ressort en version restaurée 4K, et c’est peu dire qu’il n’a pas vieilli.

À Cannes en 1995, La Haine, de Matthieu Kassovitz, faisait l’effet d’une bombe en plus d’en repartir avec le prix de la mise en scène, prélude à un succès d’envergure. Vingt-cinq ans plus tard, le film ressort en version restaurée 4K, et c’est peu dire qu’il n’a pas vieilli. Le cinéaste y chroniquait le mal-être des banlieues au lendemain d’une bavure policière, trois jeunes d’une cité, Vinz, Saïd et Hubert, embarquant dans une virée parisienne incertaine. Mise en scène entre fulgurances et latence, dialogues électriques, direction d’acteurs impeccable: Kassovitz n’a plus jamais fait aussi bien. Quant au propos, il a conservé toute son acuité, comme si rien n’avait changé dans les banlieues -démonstration avec Les Misérables. À (re)voir.

Drame. De Matthieu Kassovitz. Avec Vincent Cassel, Saïd Taghmaoui, Hubert Koundé. 1h38. 1995. Sortie: le 14/10. ****

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