[Critique ciné] Jamais contente, un coup de frais au film sur l’adolescence
COMÉDIE DRAMATIQUE | Tant de films français sur l’adolescence, et tant de clichés enfilés dans le confort du cinéma « feel-good »…
Jamais contente affiche d’emblée sa différence dans un ton véridique, plus aigre que doux, joliment chevillé à son héroïne de 13 ans. Adaptation judicieuse du Journal d’Aurore de Marie Desplechin par une Emilie Deleuze en phase avec son sujet, le film séduit par son anticonformisme assumé, son audace tranquille à se saisir de questions graves avec légèreté tout en prenant au sérieux les grandes et petites révoltes d’une jeune fille rebelle et maladroite, agaçante et (très) émouvante, triste et (très) drôle à la fois. L’épatante Léna Magnien est la parfaite (parce qu’imparfaite, comme elle) incarnation d’Aurore. Et si le final réveille -in extremis- les bons sentiments avec un peu trop d’insistance, on se dit qu’après tout la gamine et les siens méritaient bien de se retrouver unis, après toutes ces turbulences!
D’Emilie Deleuze. Avec Léna Magnien, Patricia Mazuy, Philippe Duquesne. 1 h 29. Sortie: 11/01. ***(*)
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