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[Critique ciné] Cézanne et moi, maladroit mais touchant
DRAME | Danièle Thompson s’intéresse à l’amitié passionnée qui a lié Emile Zola, l’ami des bourgeois, à Paul Cézanne, l’infréquentable.
Dans la foulée du flop retentissant de Des gens qui s’embrassent, la réalisatrice de La Bûche délaisse un temps la comédie pour s’intéresser à l’amitié passionnée, longue de 40 années et scellée par une brouille fatale, qui a lié Emile Zola, l’ami des bourgeois, à Paul Cézanne, l’infréquentable. Canet et Gallienne (avé l’accent, siouplaît) cabotinent souvent à qui mieux mieux en monuments momifiés de la culture française ressassant le passé avec fougue. Mais il y a aussi quelque chose de fondamentalement « touchant » dans ce film maladroit, bavard, insistant, académique, aux dialogues certes trop écrits mais parfois étonnamment bien tapés.
DE DANIÈLE THOMPSON. AVEC GUILLAUME GALLIENNE, GUILLAUME CANET, DÉBORAH FRANÇOIS. 1H53. SORTIE: 21/09. **(*)
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