Critique | Cinéma

« The Old Oak »: Ken Loach en mode mineur

2,5 / 5
© National
2,5 / 5

Titre - The Old Oak

Genre - Drame social

Réalisateur-trice - Ken Loach

Casting - Avec Dave Turner, Ebla Mari, Debbie Honeywood

Sortie - En salles le 18 octobre

Durée - 1 h 50

Jean-François Pluijgers
Jean-François Pluijgers Journaliste cinéma

Entamée au milieu des années 90 avec Land and Freedom, la collaboration entre Ken Loach et le scénariste Paul Laverty a engendré quelques réussites majeures -citons notamment My Name Is Joe, ou The Wind that Shakes the Barley et I, Daniel Blake, couronnés tous deux de la Palme d’or -mais aussi divers films qui, pour vibrer d’une même générosité, ne s’en révélaient pas moins anecdotiques- au hasard, The Angel’s Share ou Sorry We Missed You. Venant quatre ans après ce dernier, The Old Oak ressort malheureusement à la seconde catégorie. L’action se situe dans une petite bourgade du comté de Durham, dans le nord de l’Angleterre, que la fermeture des mines et la crise conséquente ont laissée exsangue, désastre économique et social contemplé autour d’une pinte par une poignée d’habitués désœuvrés du Old Oak, le pub défraîchi de T.J. Ballantyne (Dave Turner). Jusqu’au jour où le village promis à une mort lente voit débarquer des réfugiés syriens ayant fui la guerre et placés par les services ad hoc dans des logements désormais désertés. Alors que les sentiments des habitants à l’égard des nouveaux arrivants oscillent entre suspicion et hostilité, T.J. leur témoigne une certaine bienveillance, prenant sous son aile une jeune migrante aspirante photographe, Yara (Ebla Mari). Et les tensions d’aller croissant au sein de la petite communauté…

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La caméra toujours côté cœur, Ken Loach s’empare d’une problématique d’une incontestable acuité. Les meilleures intentions ne font pas toujours les bons films cependant, et The Old Oak s’avère lourdement plombé par son scénario mécanique, une dose déraisonnable de sentimentalisme n’arrangeant rien à l’affaire. Un film certes estimable, mais pas moins mineur pour autant.

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