Critique | Cinéma

Terrestrial Verses (Chroniques de Téhéran): le portrait en mosaïque de l’Iran contemporain

3,5 / 5
3,5 / 5

Titre - Terrestrial Verses (Chroniques de Téhéran)

Genre - Comédie noire

Réalisateur-trice - Ali Asgari et Alireza Khatami

Casting - Bahman Ark, Servin Zabetiyan, Arghavan Shabani

Sortie - En salles le 20 mars 2024

Durée - 1 h 17

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Dans Terrestrial Verses, Ali Asgari et Alireza Khatami dénoncent l’absurdité du système iranien.

Dans Terrestrial Verses, Ali Asgari et Alireza Khatami dénoncent l’absurdité du système iranien en neuf vignettes faussement banales tournées en plans fixes. Homme qui déclare la naissance de son fils, femme qui conteste une contravention, élève convoquée par la directrice, chômeur qui répond à une annonce, fille habillée par sa mère pour la rentrée, réalisateur qui demande une autorisation de tournage… Filmés face caméra, et contraints par une voix hors champ, les personnages de cette comédie noire à l’humour très grinçant butent contre la violence et l’oppression qui sourdent de la vie quotidienne à Téhéran. Si le principe peut parfois sembler un peu répétitif, le film n’en réussit pas moins le portrait douloureusement à charge d’un pouvoir sans visage.

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