Critique | Cinéma

Society of the Snow (Le Cercle des neiges): Juan Anton Bayona rejoue le crash du vol 571

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© National
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Titre - Society of the Snow (Le Cercle des neiges)

Réalisateur-trice - De Juan Antonio Bayona.

Casting - Avec Enzo Vogrincic Roldán, Matías Recalt, Agustín Pardella.

Durée - 2 h 24

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Le 12 octobre 1972, le vol 571 de la Force aérienne uruguayenne embarque les joueurs de l’équipe de rugby des Old Christians de Montevideo, ainsi que certains de leurs parents et amis, en direction de Santiago, au Chili. L’avion se pose pour une nuit à Mendoza, en Argentine, en raison de conditions climatiques difficiles, puis se crashe violemment le lendemain en pleine cordillère des Andes. Coincés dans l’un des environnements les plus hostiles et inaccessibles de la planète, les survivants tentent tant bien que mal de s’organiser. Ils n’ont bientôt plus d’autre choix que de se résoudre à manger les corps des passagers morts, préservés par le froid…

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Ce fait divers extrême passé à la postérité a fait, au fil des ans, l’objet de plusieurs livres et de plusieurs films, dont le fameux Alive (Les Survivants) de Frank Marshall, en 1993, avec notamment Ethan Hawke. C’est aujourd’hui au tour de l’Espagnol Juan Antonio Bayona (El Orfanato, The Impossible, Jurassic World: Fallen Kingdom) de s’emparer de cette histoire hors du commun pour Netflix.

S’appuyant essentiellement sur un casting de jeunes Sud-Américains inconnus, Society of the Snow convainc davantage dans ses séquences d’action spectaculaire, assurément impressionnantes, que dans sa dimension très héroïque, qui se déploie au détriment d’une certaine complexité morale, voire d’une vraie profondeur existentielle. Si le film lisse et idéalise certainement un peu (beaucoup) les attitudes des uns et des autres, il n’en réussit pas moins à nous faire ressentir de manière quasiment physique la faim, la peur, le froid…

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