Salomé Dewaels: « Être actrice pour moi, c’est explorer, sans cesse »

© Belga

De plus en plus présente sur les écrans, la Belge Salomé Dewaels conçoit son métier d’actrice comme une succession de nouvelles opportunités qu’elle désire les plus diverses possibles. Portrait.

Le plateau, c’est un grand terrain de jeu pour moi. Sur les courts métrages, on a souvent du temps, et ça m’a permis d’observer. C’est ce qu’il y a de mieux pour apprendre.” Les regards avertis l’avaient repérée dans Pour vivre heureux en 2018 ou Filles de joie en 2020. En 2021, son rôle dans Illusions perdues, l’enthousiasmante relecture de Balzac par Xavier Giannoli lui valait la reconnaissance et une nomination aux César et aux Magritte. Fin janvier, elle portera sur ses épaules Sous le vent des Marquises de Pierre Godeau (la critique ici), où elle tient son premier premier rôle, faisant crânement face à François Damiens.

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Formée à l’Académie (“J’ai adoré la rigueur du travail, mais j’ai détesté être notée, ça perdait tout le côté ludique”), Salomé Dewaels enchaîne les rôles au cinéma comme à la télévision, avant que Pierre Godeau ne lui confie celui de Lou: une jeune femme terrienne qui bataille pour renouer le lien avec son père, un comédien qui n’a jamais su trouver les mots, et avec qui elle va emprunter ceux des autres pour se retrouver dans la fiction, seul territoire où il se sent à l’aise. L’actrice a beaucoup appris de cette expérience, où elle a dû lâcher prise, elle qui aime tant se sentir en contrôle. Jouer avec François Damiens, c’est aussi se laisser porter par son goût de l’improvisation, et accepter d’être surprise.

Quand on la croise, elle revient de Paris où elle prend des cours de danse pour la série Ça c’est Paris de Marc Fitoussi avec Alex Lutz, et de chant pour le film Louise de Nicolas Keitel, avec Cécile de France et Diane Rouxel. “J’ai l’impression de faire la Star Academy en ce moment, s’amuse-t-elle. Mais j’en rêvais de ces rôles que je dois préparer physiquement. Être actrice pour moi, c’est explorer, sans cesse, en termes physiques, mais aussi de genre. J’ai pu me frotter un peu à la comédie récemment. Je suis ouverte à toutes les opportunités. Pourquoi pas un film d’horreur?” Et c’est vrai qu’on la verrait bien dans les années qui viennent héroïne de ces jeunes cinéastes francophones qui hybrident les genres.

Salomé Dewaels – BIO EXPRESS

Activité comédienne

Âge 27 ans

Pays Belgique

Actu Sous le vent des Marquises sort en salles le 31/01.

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