Dix ans après Ombline, un joli film avec Mélanie Thierry, le second long métrage de Stéphane Cazes a pour décor le massif du mont Blanc, cadre d’un récit chargé en bonnes intentions. Afin de remotiver une classe de lycéens, Alain (Clovis Cornillac), un prof ad interim, décide de les amener en randonnée dans la montagne. Petite cause, grands effets: scotchés par la beauté d’un glacier menacé par le réchauffement climatique, les élèves se mobilisent pour le sauver, se heurtant toutefois aux autorités académiques comme municipales… Aussi sympathique que dans l’air du temps, Les Têtes givrées dispense son message écologique tout en vantant les vertus du collectif et de l’engagement. Dommage, toutefois, que son scénario cousu de fil couleur neige déforce le propos…
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