Critique | Cinéma

Le Roman de Jim: la naissance d’une famille par les frères Larrieu

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Sara Giraudeau et Karim Leklou à l’affiche du Roman de Jim, le nouveau film des frères Larrieu. © D.R.
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Titre - Le Roman de Jim

Genre - Comédie dramatique

Réalisateur-trice - Anranud et Jean-Marie Larrieu

Casting - Avec Karim Leklou, Laetitia Dosch, Sara Giraudeau

Sortie - En salles le 14 août 2024.

Durée - 1 h 41

Nicolas Clément
Nicolas Clément Journaliste cinéma

Un ancien détenu retrouve une ancienne amante et se prend d’affection pour son fils. Avec Le Roman de Jim, les frères Larrieu explorent les liens d’une nouvelle parentalité.

Depuis la fin du siècle dernier, les frères Arnaud et Jean-Marie Larrieu pratiquent, en France, un cinéma tellement singulier qu’il n’a guère d’équivalent, se fondant non sans délectation dans de petits régals de comédies humaines aux élans souvent libertaires et hédonistes: Un homme, un vrai, Peindre ou faire l’amour, Les Derniers Jours du monde… Parmi d’autres. Nourrissant un rapport qu’on pourrait qualifier de méfiant à l’égard de la capitale, ils ont aussi toujours aimé prendre la tangente, ramenant la province profonde dans le cinéma français, très parisien par essence. C’est à nouveau vrai aujourd’hui s’agissant du Roman de Jim, nouveau long métrage inscrit dans les paysages montagnards du Haut-Jura qui adapte le livre du même nom de Pierric Bailly.

L’excellent Karim Leklou y campe Aymeric, un homme qui, après un bref séjour en prison, retrouve Florence (Laetitia Dosch), une ancienne collègue de travail enceinte de six mois et célibataire, au hasard d’une soirée à Saint-Claude. Quand elle donne naissance à Jim, Aymeric est là. Ensemble, ils partagent de belles années, mais un jour Christophe (Bertrand Belin), le père naturel de Jim, redébarque dans leur vie…

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Passé par le festival de Cannes et primé au BRIFF à Bruxelles, Le Roman de Jim se trouve d’emblée un chouette ton (« C’est de la nique cubiste », rigole par exemple Florence, le ventre rond et en pleins ébats) mais semble parfois expédier son intrigue, qui va beaucoup trop vite, et certaines scènes au jeu pour le moins imparfait. On n’en fond pas moins pour sa façon, très douce, d’exalter la force et la beauté de la parentalité tissée en dehors des liens du sang.

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